• LA RELIGION  AZTEQUES
    Le peupe du soleil élu

     

    http://paularbear.free.fr/othanie/eveillisme/img/temple_zidarta_250px.jpg


    Les aztèques avaient la même religion que ses ancêtres (Olmèques, etc.), mais avec quelques ajouts; en particulier leur dieu principal était Huitzilopochtli, dieu de la guerre, rebaptisé plus tard Mexitl ou Mexicas, ainsi qu'un rituel de sacrifices humains pour que Quetzalcoatl leur accorde la lumière du soleil, et que Mexitl les aide dans leurs conquêtes.

    Contrairement aux philosophies moralisatrices, la religion aztèque n'est pas basée sur la problématique du paradis et de l'enfer, du bien et du mal. Elle s'articule plutôt autour d'un concept de dualité dans lequel la vie et la mort incarneraient deux pôles complémentaires de l'existence humaine et de la création.

    La religion chez les Aztèques se caractèrise par un polythéisme illimité. Il s'agit en effet d'une religion strictement fonctionnaliste c’est-à-dire que les dieux, voués à la conservation du monde, sont affectés à des taches précises d'assistance aux hommes. Cela dit il existe un culte dominant celui du dieu Soleil, Huitzilopochtli. Les Aztèques se considèrent en effet comme le peuple élu du Soleil chargé d'en assurer la marche en le nourrissant. Ce sentiment est renforcé par la réforme sociale et religieuse de Tlacaelel sous le règne des empereurs Itzcoatl, Moctezuma Ier et Axayacatl au milieu du XVe siècle. Le mythe de la création du monde chez les Aztèques éclaire cette idée.

    Les prêtres, qui exerçaient l'autorité quand les Aztèques étaient un peuple migrant, voient celle-ci s'amenuiser au profit de l'aristocratie guerrière mais ils restent dispensés d'impôts. De plus leur nombre à tendance à s'accroître dans les dernières années de l'empire. À la tête du clergé l'on trouve les prêtres des deux dieux, Huitzilopochtli, le dieu tribal des Aztèques et Tlaloc, le dieu de la pluie.

    La destination de l'âme dépendait de la mort. Les guerriers morts au combat ou sur la pierre du sacrifice, allaient accompagner le Soleil dans sa course durant 4 années au delà desquelles ils revenaient sous forme de colibri. Ceux rappelés par Tlaloc connaissaient le bonheur de Tlacopan le merveilleux jardin tropical. Les enfants morts en bas âge se rendaient auprès du couple primordial, Ometecuhtli et Omecihuatl, dans le Tonacaquauhtitlan ("le parc de nos nourritures") où ils vivaient sous forme d'oiseaux parmi les fleurs. Les femmes mortes en couches allaient prendre place dans le ciel de l'occident, le côté féminin, parmi les Ciuateteo ("femmes divines"). Elles se joignaient au cortège du Soleil. Quant aux autres, ils entreprenaient un ténébreux voyage de 4 ans dans le monde souterrain de Mictlan, royaume de Mictlantecuhtli. Traversant 9 fleuves, ils entraient dans le neuvième séjour des morts où ils étaient définitivement anéantis.

     

    COSMOLOGIE AZTEQUE

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cb/Huitzilopochtli_telleriano.jpg/180px-Huitzilopochtli_telleriano.jpg

    Selon le mythe au commencement du monde tout était noir, sans vie, mort. Les dieux se réunirent à Teotihuacan en se posant la question de qui aurait la charge d'éclairer le monde. Deux dieux proposent leur candidature puis l'un d'eux recule devant le brasier ou il était nécessaire de se jeter : il devint la Lune. Le second, un petit dieu humble et pauvre, sans doute faut-il y voir une métaphore du peuple aztèque à ses débuts, se jette sans hésiter dans le brasier et devient le Soleil. Mais les deux astres restent inertes dans le ciel il est indispensable de les nourrir. Alors les autres dieux décident de se sacrifier et de donner l'« eau précieuse » qui est nécessaire à savoir le sang. Les hommes sont contraints par conséquent de réitérer éternellement le sacrifice divin originel.

    Quetzalcoatl, sous la forme de Xolotl le "Dieu-chien", alla dérober aux enfers de Mictlantecuhtli, les ossements desséchés des morts et les arrosa de son sang pour leur donner vie aux hommes

     

    SACRIFICES HUMAINS

    Selon la religion aztèque, le sang humain (l'« eau précieuse ») était nécessaire au dieu soleil Huitzilopochtli pour pouvoir continuer à exister. Les sacrifices humains étaient donc courants. On sacrifiait également en l'honneur d'autres dieux. Le sacrifice concernait principalement les prisonniers, mais il pouvait également s'agir de volontaires.

     

    Ce sang ce sont essentiellement des prisonniers de guerre qui le fournissent, parfois en grande quantité comme pour l'avènement d'Ahuitzotl où sans doute des dizaines de milliers de prisonniers sont sacrifiés.
    Cela explique les guerres perpétuelles des souverains successifs, l'impressionnant «fleuve de sang» dans lequel baignent les populations soumises aux Aztèques.

    Les formes de sacrifices sont variées, (pendaisons, crémation, écorchement, etc.) mais la forme la plus fréquente est l'arrachement du cœur sur une victime encore vivante sur la pierre du sacrifice (Une pierre de 2,5 mètres de diamètre sur 70 cm d'épaisseur avec une dépression en son milieu à l'endroit où étaient placés les cœurs humains).

     

    Le plus surprenant est que de nombreux Aztèques sont aussi volontaires car selon leur croyance la vie qui les attend dans l'autre monde dépend non de leurs actions sur terre mais de leur trépas et les deux morts les plus glorieuses sont le sacrifice ou la mort au combat. Les formes de sacrifices multiples correspondent à différents dieux, dont le plus puissant et le plus assoiffé de sang est Huitzilopochtli. En effet la religion aztèque assimile tous les dieux y compris ceux des peuples vaincus qui entrent dans le panthéon des vainqueurs. Soit sa personnalité est en concordance et coïncide avec celle de l'un de leurs dieux soit ils lui rendent un culte dans un temple réservé à ces dieux étrangers.

    Les chroniques rapportent qu'en 1487, au cours des cérémonies votives qui ont marqué l'inauguration du Grand Temple de Mexico et le début du règne d'Ahuitzotl, 80 000 prisonniers ont été sacrifiés en quatre jours!Si ce nombre paraît exagéré, on peut raisonnablement penser que la réalité se situe entre 16 000 et 20 000 personnes immolées. Dans un sanctuaire situé au sommet d'une pyramide, les prêtres extirpent avec un couteau sacrificiel en silex taillé le cœur de la victime vivante, et le placent dans un réceptacle. Le corps est dépecé; tandis qu'un prêtre revêt la peau du sacrifié, les restes sont précipités au bas de la pyramide. Le Soleil, alimenté par ce fleuve de sang, peut continuer sa course.

    LES TEMPLES

     

    Le centre religieux In Cem-Anahuac Yoyotli (Le coeur du Monde Unique ). Tout autour du centre cérémoniel se dresse une enceinte crénelée représentant des têtes de serpents, le coatepantli ("muraille de serpents").

    Au sommet de la grande pyramide (50 m de hauteur et 100 m de côté) se trouvaient deux temples. Le premier bleu et blanc était celui de Tlaloc, le second, rouge et blanc, était dédié à Huitzilopochtli. On réunissait de cette façon la religion astrale des guerriers à la vieille religion agraire des sédentaires. De nombreuses pyramides étaient reconstruites plusieurs fois, la nouvelle recouvrant l'ancienne. A chaque fois que les Aztèques agrandissaient un temple, ils plaçaient dans ses fondations des offrandes venant pour beaucoup de peuples soumis ou de civilisations disparues qu'ils estimaient comme les Toltèques et les Olmèques.

     

    LES DIEUX AZTEQUES

     

     

     

    La religion aztèque comportait un grand nombre de dieux, en particulier pour tous les phénomènes naturels. La plupart des professions avait leur dieu protecteur et on ne saurait les dénombrer . Voici les divinités principales de la religion aztèque :

     

     



     

     

    Huitzilopochtli
    Le dieu du soleil et de la guerre, dieu tribal des Aztèques. C'est un des aspect du dieu-Soleil Tonatiuh. Il incarnait le soleil de midi et était autrefois selon les récits, un chef de tribu ou un magicien. C'est le dieu de la guerre et des guerriers, le dieu principal des Aztèques. La déesse Coatlicue après avoir engendré la Lune, Coyolxauhqui, et les 400 étoiles, se retrouva de nouveau enceinte. Jalouse de ce nouveau petit frère qui allait naître, Coyolxauhqui réunit ses frères dans l'intention de tuer sa mère avant la naissance. Mais Huitzilopochtli sortit du ventre de sa mère déjà armé du xiuhcoatl ("serpent de turquoise"). Il massacra les assaillants et fit rouler le corps décapité de sa soeur au bas de la montagne Coatepec.

    Ometecuhtli et Omecihuatl
    Le Seigneur et la Dame de la Dualité, couple originel qui siégeait au sommet de l'univers et dont étaient nés les dieux et les hommes. Ils déterminaient les destinés.

    Quetzalcoatl
    Le dieu du vent. Le Serpent à plumes" symbolisait les forces telluriques et l'abondance de la la végétation. Il définissait avec son frère jumeau Xolotl, le "Dieu-chien", la notion de mort et de résurrection. Inventeur de l'art, de l'écriture et du calendrier, il devint ensuite le protecteur des prêtres et de le pensée religieuse avant de se confondre avec un héros mythique. C'est le seul dieu qui ne demandait pas de sacrifice humain. Une légende aztèque racontait qu'un roi-prêtre nommé Quetzalcoatl, dirigeait le royaume de Tula au environs de l'an 1000 et qu'il interdisait les sacrifices humains. Un jour un peuple venu du nord, les Aztèques, le renversa et il dut s'enfuir sur un radeau vers l'est. Une prophétie prédisait qu'une année 1-roseau (année revenant tous les 52 ans) Quetzalcoatl reviendrait se venger. Les Espagnols débarquèrent en l'an 1-roseau, venant de l'est sur les bateaux. Il n'en fallut pas plus pour persuader Motecuzoma le superstitieux de ne rien faire contre eux.

    Tlaloc
    Dieu de l'eau, de la pluie et de la végétation. Il était très important dans un pays souvent confronté à la sécheresse. De multiples doubles du dieu, les tlaloques, résidaient au sommet des montagnes et lui prêtaient assistance, unissant ainsi le culte de l'eau et celui de la montagne. Il règne sur Tlacopan, domaine de ceux qui sont morts noyés ou foudroyés.

    Tezcatlipoca
    "Miroir fumant". Le dieu de la nuit et de la mort. Dieu de la guerre et de la nuit, il est le protecteur des jeunes guerriers et des esclaves. Il avait le don de voir tout en restant invisible et par ses maléfices il aurait chassé Quetzalcoatl de Tula et imposé les sacrifices humains.

    Tlazolteotl
    La Mangeuses d'ordures et ses quatre soeurs sont les déesses de l'amour charnel. C'était aussi la déesse de la lune et celle qui mangeait les pêchés des gens. Mais on ne pouvait se confesser qu'une seule fois dans sa vie aussi retardait-on le plus possible sa visite.

    Coyolxauhqui
    La déesse de la lune. "Ornée de cloches peintes", soeur d'Huitzilopochtli, c'était la déesse des ténèbres, de l'obscurité et de la nuit. C'était une très mauvaise femme qui se transformait en sorcière.

    Xiuhtecuhtli ou Huehueteotl
    Le Seigneur de turquoise ou le vieux dieu, était le dieu du feu, des volcans et du tonnerre. Il résidait dans le foyer de chaque demeure et était particulièrement vénéré par les négociants.

     

     

     


    1 commentaire
  •  

    Les Aztèques utilisaient deux calendriers qui coïncidaient tous les 52 ans, période où l'on craignait le pire car l'on affirmait que le cinquième soleil s'achèverait au terme d'un cycle de 52 ans. Le calendrier civil comptait 20 jours et 18 mois, donc 360 jours.

    Les cinq derniers jours de l'année étaient dit néfastes ou vides. Le calendrier religieux combinait les même 20 jours avec les nombres de 1 à 13, soit au total 260 jours.

    Le monde aztèque avait déjà connu quatre soleils qui s'étaient tous achevés par de grandes catastrophes. Le cinquième soleil devait finir au terme d'un cycle de 52 années et ce devait être le dernier.

    Les cinq soleils Aztèques :

     

     

     

    Naui-ocelotl "Quatre-jaguar" ou Ocelotonatiuh ("Soleil du jaguar"). Les hommes furent dévorés par les jaguars, symboles de Tezcatlipoca.
    Naui-eecatl "Quatre-vent" ou Eecatonatiuh ("Soleil de vent"). Quetzalcoatl, dieu du vent et rival de Tezcatlipoca, fit souffler une tempête magique et les hommes furent métamorphosés en singes.

    Naui-quiauitli "Quatre-pluie" ou Quiauitonatiuh ("Soleil de pluie"). Tlaloc, dieu de la pluie bienfaisante mais aussi dieu terrible de la foudre, détruisit cet univers en le submergeant sous une pluie de feu.

    Naui-atl "Quatre-eau" ou Atonatiuh ("Soleil de feu"). Placé sous le signe de Chalchiuhtlicue, il s'acheva en un déluge de 52 ans. Un homme et une femme furent sauvés mais, ayant désobéit à Tezcatlipoca, ils furent transformés en singes.

    Naui-ollin "Quatre-tremblement de terre", est le cinquième et dernier soleil et il doit s'effondrer dans des séismes. Les Tzitzimime, monstres squelettiques qui hantent à l'occident les marches de l'univers, anéantiront l'humanité. Rien ne garantissait le retour du soleil et des saisons aussi la mission des Aztèques consistait a repousser l'assaut du néant. Ils fallait fournir au Soleil et aux autres divinités "l'eau précieuse".

     

     


    votre commentaire
  •  

    chichen itza

    fameuse ville maya toltèque

     

    chichen itza veut dire le puit Itza

    granpyr

    Beaucoup des structures à Chichen Itza rappellent celles de Toltèques ou de Maya-Toltèques, mais les constructions à Chichen Itza sont plus grandes et plus abondantes. Beaucoup dans l'architecture à Chichen Itza possède un style caractéristique: ses colonnes avec des guerriers, ses figures étendues appelées "chacmools ", et ses palissades en forme de serpent. Les découpages des joueurs de balle sacrifiant leurs ennemis défaits flanquent les murs intérieurs du grand Jeu de Balle, le plus grand de toute la Mésoamérique. Les 365 étapes du Castillo suggèrent que le bâtiment ait fonctionné comme un repère chronographique géant, et les jours de l'équinoxe, le soleil moule une ombre qui forme un serpent sur l'escalier du Nord.

     

     

    L'observatoire 

    L'observatoire astronomique de Chichén Itzá.

     
    L'observatoire astronomique de Chichén Itzá.

    L’observatoire (également appelé caracol ou escargot en espagnol) fait face à la grande pyramide et permettait aux mayas d’étudier le mouvement des étoiles dont ils avaient une connaissance très précise. Il permet aussi de voir la planète Vénus attribuée au dieu Kukulcan (Dieu principal Maya).


    Chichen Itza, les sorciers de l'eau 12
    envoyé par HERUHORUS

     


    Chichen Itza, les sorciers de l'eau 22
    envoyé par HERUHORUS


    votre commentaire
  • teotihuacàn

    La ville semble très vieille*

    sûrement la civilisation qui a influencé toute la meso amérique et amérique du sud

    la pyramide ressemble étrangement à celle d'égypte elle est construite selon les points cardinaux et sur PI

    comme celle de keops

    "Bien qu'il fît nuit,
    Bien que le jour ne se fût pas levé,
    Bien qu'il n'y eût aucune lumière,
    Ils se rassemblèrent
    Les Dieux se réunirent
    Ici à Teotihuacán"

    selon les aztèques la cité des dieux

     

    teotihuacan1

     

     

    Le site précolombien le plus fameux et le plus grandiose est la cité de Teotihuacán dans la vallée de San Juan, à 50 Km au nord-est de Mexico. Au milieu de la grande plaine s'élèvent les deux pyramides monumentales qui font irrésistiblement penser à leurs cousines égyptiennes. Sur la photo, prise du premier niveau de la "Pyramide de la Lune", nous voyons la grande "Allée des Morts". Large de 45 mètres et longue de 4 kilomètres, c'est un véritable boulevard qui mène au "Temple de Quetzalcóatl" que l'on nomme aussi la "Citadelle", car effectivement elle ressemble à un fortin. Sur la gauche, la massive "Pyramide du Soleil", plus petite de quelques mètres que celle de la Lune (d'où est prise la photo). De part et d'autre de l'Allée, de nombreux temples et autels, en forme d'escaliers monumentaux, dédiés aux dieux de moindre importance. Ils sont souvent couverts de fresques aux figures stylisées qui sont peu à peu restaurées.

     

    Teotihuacán est un mot Nahuatl, langue que parlaient les Aztèques, et que l'on peut traduire par : "Le cité où les hommes se transforment en Dieux". La légende raconr?te que c'est là que les Dieux se réunirent pour créer le Soleil et la Lune. Plus précisément, c'est le lieu où Quetzalcóatl et Tezcatlipoca, le Dieu noir de la nuit, ont créé les hommes en mélangeant les os des anciens morts et le sang offert par les autres Dieux. De ce mélange sont sortis les premiers hommes du "Cinquième Soleil", le dernier cycle avant la fin définitive du monde. En remerciement pour tant de générosité, les hommes construisirent deux temples à la mesure de cette puissance divine. Il s'agit bien sûr d'un lieu sacré, une ville sacerdotale. Aujourd'hui, les archéologues n'en savent pas beaucoup plus et émettent diverses hypothèses sur l'origine et la disparition de ce peuple sans nom qui de toute évidence était d'une culture supérieure. Pensez que le site fut fondé en 200 avant J.C., (par la réunion de petits hameaux agricoles et surtout par la présence à cet endroit de grottes qui apparemment intéressaient beaucoup ces hommes) et qu'à l'époque de son apogée, en 650, le complexe religieux était entouré d'une ville de plus de 200000 habitants ; peut-être la plus grande ville du monde à cette époque ! L'Europe vivait en plein obscurantisme...

     

    Le Temple de Quetzalcoatl...

     

    Le site est bien sûr magnifique, et l'on peut grimper au sommet des deux pyramides même si certains passages sont périlleux. La pente est raide et, par endroit, les marches font moins de 10 cm de largeur. Il faut imaginer les temples peints de couleurs vives sur toutes leurs surfaces, la foule des pèlerins aux costumes colorés et le vacarme du souk... L'axe de la pyramide de la Lune s'aligne sur la position du soleil à son coucher au soir du solstice d'été. Le temple de Quetzalcóatl présente la particularité d'être recouvert de nombreuses statues à l'effigie des Dieux. Quetzalcóatl, "le serpent à plumes" fut le dieu le plus vénéré des peuples méso-américains, aussi bien des Toltèques et des Mayas que des Aztèques qui en firent l'élément moteur de leur mythologie. C'est lui qui insuffla l'esprit à l'homme et lui permis ainsi de s'élever au-dessus de sa condition animale. Il lui à donné l'âme et la morale. Mais c'est aussi un dieu destructeur qui a déjà anéanti quatre fois le monde ! Il y a aussi Tlaloc, dieu de la pluie et des récoltes, mais aussi de la sécheresse et de la famine. C'est en son nom que l'on sacrifiait des milliers l'hommes, de femmes et d'enfants pour attirer sa miséricorde et ainsi renouveler le cycle des saisons (les textes indiens ou "Codex" comptabilisent jusqu'à 5000 sacrifices en une seule journée !). Même si le site peut paraître austère, et surtout écrasant par ses dimensions. Les archér?ologues étudient toujours le site avec intérêt car il reste de nombreuses zones d'ombre. On s'est intéressé à l'aspect de la ville à l'époque de sa splendeur, vers 600-650 après J.C., et ils ont pu tirer quelques conclusions : on remarque surtout une évolution dans le style décoratif et architectural, comme une décadence : les sculptures sont les plus anciennes et elles sont souvent de grande taille, comme celles ci-dessus représentent Quetzalcóatl (Le Serpent à plumes) et Tlaloc (Le Dieu de la pluie et donc du maïs...). Mais on remarque qu'elle sont peu à peu remplacées par des fresques peintes sur les murs intérieurs et extérieurs des constructions religieuses et profanes. Les sculptures est les décorations disparaissent pour faire place à cette omniprésence de la couleur sur les bâtiments (rouge, jaune, vert,...). Couleurs souvent très vive qui viennent seulement d'être révélées.

     

    Le Tete de Quetzalcoatl...

    Quetzalcóatl - Le Serpent à plumes

     

    Le plus surprenant est que le nom du site et de tous les bâtiments furent attribués par les Aztèques qui découvrirent le site de Teotihuacán en l'état, c'est-à-dire abandonné de toute population depuis déj&r?agrave; trois siècles. Et ils ne savaient rien de leurs anciens occupants, les Toltèques, qui eux-mêmes ignoraient tout des premiers fondateurs de la ville. Nous ignorons même si Teotihuacán s'appelait déjà Teotihuacán à l'époque de sa fondation. Nous n'avons pas de trace d'écriture, ni donc de chronologie. Mais avec les Aztèques, la cité renaissait une seconde fois de ses cendres pour mieux triompher. Mais pour peu de temps... Les aztèques choisiront Tenochtitlán à 50 km plus au sud comme capitale surtout pour des raisons pratiques et politiques plus que religieuses. Ce n'est qu'au milieu du siècle dernier que la cité fut redécouverte. Elle n'avait plus l'aspect d'une ville sacrée car tout avait été recouvert par la végétation, même les pyramides ! Elles ressemblaient alors à de vulgaires collines... C'est ce qui explique que la cité passa inaperçue pendant plus de trois siècle et ne fut donc ni pillée, ni détruite, ni "profanée".

     

    Fresque murale de Teotihuacán

    Fresque murale de "Teotihuacán"

     

    Le site est toujours fouillé et récemment une grotte-sanctuaire a été découverte sous la Pyramide de la Lune, révélant que le site estr? bien plus ancien que ce que l'on pensait. Les civilisations qui s'imposèrent à la suite des fondateurs de Teotihuacán ne firent que copier le style architectural si particulier que l'on trouve ici : pyramide à degrés, orientation précise sur les points cardinaux, escaliers larges et abruptes menant à une large terrasse où se trouvait primitivement un petit temple... Ce style se retrouve souvent au Mexique au point que l'on dit d'un temple qu'il est "Teotihuacán" même s'il se situe au Guatemala à 1000 km de là. On sent bien que la ville devait faire rayonner son influence sur tout le centre du continent. Mais qui étaient donc ces hommes ? Nous avons peu de détails pour l'instant. Mais on sait avec certitude que vers l'an 750, la ville fut pillée et brûlée par des tribus barbares venus du nord. Des Chichimèques ? Aucunes traces ne permet de le dire. Finalement, la grande citée fut abandonnée, et même en peu de temps. Les nombreuses invasions barbares effacèrent le souvenir de cette civilisation. Mais, heureusement, ils ne pouvaient détruire ces pyramides majestueuses. Les Toltèques, au XIème siècle, puis les Aztèques, au XIVème, réinvestirons Teotihuacán pour en faire à nouveau un grand centre religieux et culturel.

     

    Fresque murale de Teotihuacan...

    Fresque murale de "Teotihuacár?;n"

    Poule en terre cuite et décorée de coquillages

     

    Il faut avouer que cette civilisation dite de "Teotihuacán" reste encore mystérieuse. Aujourd'hui encore, les fouilles et les restaurations continuent et on y trouve toujours des choses extraordinaires. Depuis 1982, les recherches et les nombreuses excavations réalisées par les archéologues, dont Ruben Cabrera CastroIl et Saburo Sugiyama, ont permis de lever le voile sur leurs coutumes et leur mode de vie. Ce qui a d'abord surpris, c'est la taille de la citée : près de 40 Km/carré à l'époque de son apogée en 600. Et il semble qu'elle avaient aussi ses faubourgs. Un ville sans fortification. Mais était-ce véritablement une ville ? On sait que d'autres cités, comme à La Venta pour les Olmèques, n'était que des ville-sanctuaires, entièrement vouées au culte des Dieux et où le hommes profanes n'avaient qu'exceptionnellement le droit de venir. En 1998, on a découvert, sous la Pyramide de la Lune, dans son "cœur", une tombe. "Uns sépulture miraculeusement intacte. Celle d'un homme seul, issu de l'aristocratie..." On trouva à ses cotés des bijoux, des objets d'apparat, et surtout des jaguars enfermés dans des cages dorées et destinés à être offerts aux Dr?ieux. Depuis, d'autres tombes ont été découvertes et soigneusement analysées. On y discerne un culte pour les forces telluriques et souterraines. Les Aztèques eux-mêmes disaient provenir de la légendaire Chicomoztoc, la région des "Sept Collines". Il semble bien qu'il faille aller sous la Terre pour rencontrer les dieux, ce qui expliquerait peut-être la présence des nombreuses sépultures enfouies sous la pyramide de la Lune et dont les vestiges montrent qu'elles sont plus que des lieux aménagés pour le repos éternel. On reparle de chamanisme, comme pour les Olmèques, et dès l'origine même de ce site de Teotihuacán, une atmosphère lourde de mysticisme devait planer sur cette large plaine. Il faut voir ces cavernes aménagées que l'on découvre peu à peu plus comme des lieux de passage que comme de véritables sépultures, à l'image de ce qui se faisait en Egypte (mais bien plus tôt). Toujours cette obsession de la mort et la survie... Selon Daniel Lévine :

     

    "Les fondations des différentes pyramides recèlent encore bien des secrets.
    Ces nombreuses nécropoles souterraines sont souvent considérées comme témoignage d'une vie indigène obsédée par la volonté de survivre au-delà de la mort, car la vie religieuse ne s'exprime pas à la surface où l'on bâtit les pyramides,
    mais dans les profondeurs de la terre afin d'y enfouir sa volonté insatisfaite de survivre."

     


    1 commentaire
  • LES PROPHETIES DES MAYAS
    L'alignement de toutes les planètes est prévu le 21 décembre 2012

    Les prophéties des Mayas indiquent que nous sommes parvenus à la fin d'un dernier cycle d'existence pour nos civilisations.
    Les dates données de ce cycle correspondent pour le début au 12 août 3114 avant J. C. et au 21 décembre 2012 pour la fin.
    A ce moment-là notre planète est censée enregistrer de très violents séismes terriblement dévastateurs.


    LES CRANES DE CRISTAL


    Selon une prophétie Maya, les crânes leur ont été transmis par les Atlantes qui les tenaient des Initiateurs venus du ciel.
    Lorsque les treize crânes seront réunis, ils révèleront le secret de la vie

    les crâne de crystal

     

    Historien, anthropologue et chercheur, Carlos Barrios naquit au sein d'une famille espagnole de l'Altiplano, sur les hauteurs du Guatemala. Sa famille vivait à Huehuetenango, qui est également le lieu de résidence de la tribu maya Mam. Les Mam sont considérés chez les Mayas comme les Gardiens du Temps, des références et des autorités au niveau des anciens calendriers.

    Après avoir étudié pendant 25 ans auprès des Anciens de la tribu Mam, Barrios devint lui-même un Ajq'ij Maya, un prêtre habilité à officier des cérémonies et un Guide Spirituel du Clan de l'Aigle.

    Les calendriers Mayas font actuellement l'objet d'un grand intérêt auprès de milliers de personnes, car ils se focalisent sur la fameuse date du 21 décembre 2012. Carlos Barrios étudie depuis des années les différents calendriers mayas avec l’aide de son frère Gerardo. Ils ont interrogé plus de 600 Mayas. ''Les anthropologues visitent les sites des temples'', dit Carlos Barrios, ''ils lisent les stèles et les inscriptions et inventent des histoires à propos des Mayas, mais ils ne savent pas lire les signes correctement. Certains annoncent la fin du monde pour décembre 2012. C'est simplement leur imagination. Les anciens Mayas ne sont pas contents de cette interprétation. Le monde ne va pas se terminer. Il sera transformé. Les Indiens ont des calendriers et savent comment les interpréter de façon précise, mais pas les Occidentaux''.

     

     


    LES CALENDRIERS MAYAS


     

    La compréhension maya du temps, des saisons, des cycles est vaste et complexe. Les Mayas ont eu 17 calendriers différents, dont certains décrivent les événement temporels de façon précise pendant plus de 10 millions d'années. Le calendrier qui a tout particulièrement attiré l'attention, depuis 1987, est appelé le Tzolk'in ou Cholq'ij. Il est basé sur le cycle des Pléiades, est considéré comme sacré et détermine d'importants tournants de l'histoire de l’humanité.

     

     

     

    Par exemple, dans l'année dite « du Roseau », un jour y est mentionné en tant que très important pour les Amérindiens. Ce jour correspond au dimanche de Pâques du 21 Avril 1519, jour où Hernando Cortez et sa flotte de 11 galions espagnols arrivèrent du vieux continent et accostèrent sur la côte bordant ce qui est aujourd'hui devenu la ville de Vera Cruz au Mexique. Quand les navires espagnols apparurent à l’horizon, les populations indigènes les observèrent et attendirent d

    e voir ce qui allait se passer. Les voiles ondulantes des navires ressemblaient vraiment à des vols de papillons rasant la surface de l'océan. Or, cette arrivée était justement annoncée par le calendrier Tzolk’in sous la forme d’un vol de papillons.

    Une ère nouvelle a alors commencé, mais ce n’était pas une ère de paix, d’harmonie ni de fraternité. Les Mayas ont appelé cette ère « les Neuf Bolomtikus », ou « les Neuf Enfers » de 52 années chacun. Les neuf cycles se sont déroulés exactement comme les Anciens l’avaient annoncé : les terres et la liberté furent arrachées aux Indiens. La maladie, la convoitise, la haine et l'égoïsme s’installèrent durablement dans cette partie du monde.

    Ce qui commença avec l'arrivée de Cortez, a duré jusqu'au 16 août 1987 (1519 + 9 x 52 = 1987), date dont beaucoup d’entre nous se souviennent comme étant celle de la Convergence Harmonique. Des millions de personnes ont célébré cette date par des cérémonies dans des sites sacrés, priant pour une transition fluide vers la nouvelle Ère, le Monde du Cinquième Soleil.

     

    Selon Carlos Barrios, nous sommes depuis 1987 dans une période où le bras droit du monde matérialiste est en train de disparaître, lentement mais inexorablement. Nous sommes sur la cuspide de la nouvelle Ère, là où la paix commence et où les gens vivent en harmonie avec la Mère Terre. Nous ne sommes plus dans le monde du Quatrième Soleil, mais nous ne sommes pas encore dans le monde du Cinquième Soleil. C'est la période entre les deux, la période de transition.

     

     

    Cette période de transition se traduit par une énergie colossale de destruction de l'environnement, de chaos social, de guerre et de changements terrestres. Tout ceci avait été prévu de longue date par les anciens Mayas. Ce n’est, selon Barrios, qu’une simple question de « spirale mathématique ». ''Il y aura de grands changements'', affirme-t-il, ''tout changera''. Il dit que les Gardiens du Temps mayas considèrent le 21 décembre 2012 comme la date de la renaissance, le début du Monde du Cinquième Soleil. Ce sera le démarrage d'une nouvelle Ère résultant du réalignement de l’axe polaire avec le centre de notre galaxie.

    Au lever du Soleil du 21 décembre 2012 et pour la première fois depuis 26.000 ans, le Soleil se lèvera pour se joindre à l'intersection de la Voie lactée et du plan écliptique. Cette croix cosmique est considérée comme une incarnation de l'Arbre Sacré, l'Arbre de la Vie, un arbre reconnu dans toutes les traditions spirituelles du monde.

     

    http://www.astronoross.info/Images/Systeme_solaire02.jpg

    Certains observateurs, disent que cet alignement avec le cœur de la galaxie en 2012, ouvrira un canal pour l'énergie cosmique afin qu'elle puisse couler à travers la terre, la nettoyant ainsi que tout ce qui demeure en elle et élevant tout vers un plus haut niveau de vibration. Ce processus a déjà commencé, indique Carlos Barrios : '' le Changement s'accélère maintenant et il va encore continuer à s'accélérer. Si l’humanité parvient à atteindre 2012 dans de bonnes conditions, sans avoir trop saccagé la planète, nous nous élèverons à un plus haut niveau. Mais pour en arriver là, nous devons transformer d'énormes et puissantes forces qui cherchent à nous bloquer le passage. ''


    UN AUTRES CHEMIN

    http://www.lightascension.com/images/worldprayer.jpg

     

    A partir de sa compréhension de la tradition et des calendriers mayas, Carlos Barrios dresse un portrait de la situation actuelle de l’humanité :

    La date qui correspond au solstice d'hiver de l'année 2012 n'indique pas la fin du monde. De nombreuses personnes utilisent cette date pour faire du catastrophisme. C’est la preuve qu’elles sont mal informées. Ceux qui ont la véritable connaissance sont les Indiens dépositaires de l’ancienne tradition. ''L'humanité va continuer'', annonce-t-il, ''mais d'une autre manière. Les structures matérielles changeront. A partir de là, nous aurons l'opportunité d'être plus humains''. Nous vivons actuellement la plus importante décennie de toute l’histoire de l’humanité. Toutes les prophéties, toutes les traditions du monde convergent sur ces années que nous sommes maintenant en train de traverser.

    Le temps n’est plus au jeu mais à l’action. Bien des âmes puissantes ont choisi de se réincarner au cours de cette période, et elles sont venues avec de grands pouvoirs. C’est vrai des deux côtés, de la Lumière comme de l'Ombre. La haute magie est à l'œuvre des deux côtés. Les choses vont changer, mais le degré de difficulté ou de facilité des choses à venir, dépendra de nous tous et de chacun d’entre nous.

    La puissance de l’économie libérale est un leurre. Les premières cinq années de la période de transition (d’août 1987 à août 1992), ont marqué le début de la destruction du monde matériel. Les banques sont désormais fragiles. Elles passent par un moment délicat. Elles pourraient s'effondrer au cours des prochains mois sans que nous ne puissions rien y changer. Si les banques s'effondrent, nous serons forcés de nous centrer sur nous-mêmes et sur la Terre. Les Pôles Nord et Sud vont tomber tous les deux. Le niveau de l'eau dans les océans va monter. Mais au même moment, des terres jailliront de l'océan, en particulier près de Cuba.

     

     

     

    Au cours de son cycle de conférences données à Santa Fe, Carlos Barrios a raconté une histoire concernant les dernières cérémonies mayas du Nouvel An au Guatemala. Il a dit qu'un Ancien Mam très respecté, qui vit isolé dans une grotte à flanc de montagne, a fait le trajet jusqu'à Chichicastenango pour venir transmettre un message aux populations. Il a appelé les êtres humains à se rassembler pour soutenir la vie et la lumière. Actuellement chaque personne et chaque groupe vont de leur côté. L'Ancien des montagnes a dit qu'il ne peut y avoir de l'espoir que si les travailleurs de la lumière se rassemblent et s'unissent.

    Carlos Barrios a apporté ce commentaire : ''nous vivons dans un monde de polarité : jour et nuit, homme et femme, positif et négatif. La Lumière et l'Ombre ont besoin chacune de l'autre ; elles sont en équilibre. Seulement, actuellement le côté Ombre est très fort et très déterminé quant à ses objectifs. Ses priorités sont clairement établies et sa hiérarchie parfaitement structurée. La hiérarchie de l’Ombre travaille afin que nous soyons incapables de nous connecter avec la spirale du Cinquième Monde en 2012.''

    ''Du côté de la Lumière, chacun pense qu'il est le plus important et que sa compréhension, ou la compréhension de son groupe, est la clé. Il y a une diversité de cultures et d'opinions, donc il y a une compétition, une argumentation et non pas une vue unique''.

    Selon Carlos Barrios, le côté Ombre travaille pour empêcher l’éveil des consciences et renforcer le matérialisme. Il essaye aussi de détruire ceux qui travaillent avec la Lumière en vue de faire évoluer la Terre vers un niveau plus élevé. Ses représentants aiment l'énergie de l'ancien, le Quatrième Monde décadent, le matérialisme. Ils ne veulent pas du changement. Ils ne veulent pas de l’union. Ils veulent rester au niveau de conscience actuel et craignent le prochain niveau.
    Le pouvoir de l'Ombre sur ce Quatrième Monde décadent ne peut pas être détruit ni ignoré. Il est beaucoup trop puissant. Les serviteurs de l’Ombre peuvent cependant se transformer en présence d’êtres au cœur aimant et ouvert. C'est ainsi que l’on parvient à la fusion, un concept essentiel pour le Monde du Cinquième Soleil.

    Carlos Barrios a expliqué que l’avènement de l’Ère du Cinquième Soleil nécessite un élément très spécial. Alors que les quatre éléments traditionnels, terre, air, eau et feu ont dominé les époques du passé, il y a désormais un cinquième élément à prendre en compte, qui marquera l’avènement de l’Ère du Cinquième Soleil : c’est l'éther.

    Le dictionnaire définit l'éther comme un élément raréfié de l'atmosphère. L'éther est en réalité le plus actif dans notre univers. Il pénètre tout espace et transmet des ondes d'énergie sur une vaste gamme de fréquences, depuis les téléphones mobiles jusqu'aux auras humaines. Ce qui est ''éthéré'' touche des régions bien au-delà de la Terre. L'éther, l'élément du Cinquième Soleil, est céleste et manque de substance matérielle, mais il est aussi réel que le bois, la pierre ou la chair.

    ''Dans le plan de l'éther, il peut y avoir une fusion des polarités'', ajoute Carlos Barrios. ''Ce n’est plus l'Ombre ou la Lumière, mais une fusion structurée entre les deux. Actuellement, le Royaume de l'Ombre refuse cette fusion. Ils se sont organisés pour la bloquer. Ils cherchent à déséquilibrer la Terre et son environnement de façon à ce que nous ne soyons pas prêts pour l'alignement de 2012. Nous avons besoin de travailler ensemble pour la paix, et l'équilibre avec l'autre côté. Nous avons besoin de prendre soin de la Terre qui nous nourrit et nous abrite. Nous avons besoin de nous concentrer entièrement, corps, âme et esprit, à la quête de l'unité et à la fusion.''

    "JOUR DU DESTIN"

    Le crop circle

    crop circle

    http://www.erenouvelle.com/site/images/cropmaya5.jpg

    Le 3 aout 2004 en Grande-Bretagne à proximité du tumulus de Silbury Hill (site de Stonehenge), un Crop Circle extrêmement élaboré a été découvert dans un champs. Désigné par de nombreux spécialistes comme "le crop circle de l’année" et aussi grand qu'un terrain de football, le Cercle de récolte fait directement référence au calendrier Maya et à ses symboles.

    Baptisé "Jour du Destin" par certains, "Jugement Dernier " ou encore "Fin des Temps" par d’autres, ce majestueux cercle de cultures de plus de 150 mètres de diamètre évoque irrésistiblement la symbolique des anciens calendriers mayas et aztèques.

    Steve Alexander, un expert qui a photographié des centaines de cercles de récolte à travers le monde, commente cette incroyable formation : "C'est le cercle de récolte le plus complexe que j'ai jamais vu! je sais qu'un tas de gens pensent que tous ces cercles sont faits artificiellement par la main de l'homme, mais pour celui-ci c'est très peu probable. Cela prendrait des jours pour réaliser un dessin aussi gigantesque : or ce cercle est apparu en une nuit !

     

    Le cercle de récolte présente sur son pourtour une suite binaire bien connue des anthropologues spécialistes de l’Amérique précolombienne. On en retrouve notamment des éléments sur le socle circulaire d’une statue du XVIème siècle représentant le dieu aztèque Xochipilli et découverte dans les années 1850 sur un versant du volcan Popocatépetl, près de Tlamanalco au Mexique.

     


     

    Xochi signifie fleurs ou végétation et Pilli signifie Prince. Dans la tradition maya-aztèque, Xochipilli est le dieu de la végétation, des fleurs et des récoltes, mais aussi celui de l’amour, de la beauté, de la musique et de la danse. La statue est faite d’une seule pièce, et d’après le grand anthropologue espagnol Carlos Barrios, qui a passé 25 années au Guatemala chez les Mam, ''les Gardiens du Temps'' selon la tradition maya, elle représente le dieu assis sur la Terre en train d’organiser et d’harmoniser les cycles du temps.

    Selon les Olmèques, les Mayas et les Aztèques, ainsi d’ailleurs que dans la tradition indienne et mésopotamienne, le temps n’est pas linéaire mais procède de cycles qui se répètent continuellement : de la même manière que les planètes, les systèmes solaires et les univers naissent, meurent et renaissent de leurs cendres, les particules du temps se répètent indéfiniment en s’enroulant autour d’elles-mêmes sur le serpent de l’infini.

    Les différents calendriers Mayas et Aztèques présentent tous l’année 2012 comme marquant la fin du Cycle actuel, celui du "Quatrième Soleil", et le commencement d’un nouveau Soleil, le Cinquième, celui de l’àge Cosmique dont on ne peut se faire aucune idée à travers nos repères actuels. C’est pourquoi l’extraordinaire cryptogramme de Silbury Hill, inspiré de ces calendriers, se réfère probablement lui aussi à cette échéance de l’année 2012.

     


    Le chercheur britannique C. Lewis a travaillé sur le fonctionnement du système de mesures utilisé dans les anciens calendriers mayas et aztèques son adaptation au cercle de Silbury Hill. Selon lui, il ne fait aucun doute que le diagramme figuré sur ce crop circle d’un genre tout à fait nouveau indique une sorte de compte à rebours sur une minuterie en forme "d’horloge-calendrier " inspirée du modèle maya-aztèque.

    Chaque carré interne valant 130 ans, la position de l’aiguille sur le dernier carré indique qu'il nous reste un peu plus de 5 % de ces 130 ans à parcourir, soit environ 8 années. Or, si l’on ajoute environ 8 années à août 2004, on tombe à peu près exactement sur l’échéance du 21 décembre 2012 correspondant à la fin des calendriers mayas.

     
    Prophéties Ovnis et Crop-Circles Calendrier Maya
    envoyé par Yahn25


    2 commentaires