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    Machu Picchu : la cité perdue des Incas

    Machu Picchu n’a jamais été découvert par les conquistadors et les missionnaires espagnols. Elle a ainsi pu échapper aux pillages et aux déprédations.

    Vue d'ensemble de Machu Picchu. By Soylentgreen 23 Licence

    Ce n’est qu’en 1911 que Hiram Bingham, jeune explorateur américain, découvrit cette cité.

    De tous les grands sites archéologiques qui témoignent de la puissance de l’empire Inca, le plus surprenant est Machu Picchu.
    Cette cité se dresse à un endroit presque inaccessible. Elle demeure une énigme et on ne sait toujours pas à quand remonte sa construction.

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    Murs et maisons qui relient les différents niveaux des terrasses

    Les ruines se situent à 2 800 m d’altitude, entre deux pics andins appelés Huayna Picchu (jeune pic) et Machu Picchu (vieux pic).

    C’est un lieu d’une beauté inouïe et unique dans le monde.

     

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    "secteur agricole" situé en dehors de la cité

    Quand a été bâti Machu Picchu ?

    Les archéologues traditionalistes s’accordent à dire que la construction ne peut remonter avant le début du 15è siècle.
    Mais d’autres archéologues ont contesté cette hypothèse. Rolf Müller, professeur d’astronomie, qui a étudié le site a affirmé dans les années trente que les vestiges comportaient des alignements astronomiques significatifs.
    En appliquant des calculs complexes, il en arriva à la conclusion que la cité avait été construite entre 4 000 et 2 000 avant notre ère.

     

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    le temple du soleil

     le mystère de la construction de la ville

     

     

    archeologie mysterieuse: Machu Picchu
     
    Les indices qui permettraient de dater Machu Picchu avec certitude sont minces. Le style architectural qui pourrait, par recoupements, donner une idée de la date à laquelle fut construite la cité, est si unique qu'on n'en trouve nulle part ailleurs un modèle ou une imitation, si imparfaite soit-elle. « Ce qui nous frappe le plus ici, poursuit Watanabe, c'est la façon dont les murs ont été bâtis. On ne sait même pas d'où viennent les pierres ! Quant à la façon dont elles ont été “soudées” les unes aux autres, je ne connais aucun maçon qui, aujourd'hui, serait capable d'accomplir le même travail.. »
    On reste stupéfait par la perfection du travail des bâtisseurs de Machu Picchu : les pierres s'ajustent si bien qu'on a l'impression qu'elles ont été « fondues », puis « moulées » avant d'être emboîtées les unes dans les autres...
    Fondues ? Et moulées ? « Il existe une légende, dans cette région, me racontait Watanabe, qui dit que l'oiseau « pilco » était capable, par le suc qu'il sécrétait, de dissoudre la pierre. J'ai retrouvé moi-même ce qui pourrait bien avoir été un “moule” destiné à la fabrication de briques, mais de briques en pierre, en granit même... » Pilco, jaccachu, akakllos, llak'heto... le nom de cet oiseau extraordinaire change selon les régions. Mais partout on lui prête l'étonnant pouvoir de dissoudre la pierre, d'en faire une pâte propre à être moulée. Mais à quelle espèce appartient le « pilco » ? Et vole-t-il encore d'arbre en arbre de la pampa de Nazca aux jungles de l'Amazonie ? Nul ne le sait...A moins que ce ne soit qu’un symbole qui pourrait désigner le suc d’une plante ? ce pourrait-il que ce soit une technique similaire à la théorie des pierres reconstituées pour Kheops ?

     

    archeologie mysterieuse: Machu Picchu

    Aux côtés des murs dont la perfection ferait envie à plus d'un bâtisseur de palais, aux côtés des mystérieuses fenêtres trapézoïdales surmontées de lourds linteaux, un monolithe aux formes bizarres intrigue depuis 1911 tous ceux qui ont été amenés à travailler dans la cité. Cet ensemble, énorme, devant peser plusieurs dizaines de tonnes, se dresse au cœur d'une courette sur le rebord « amazonien » du Machu Picchu. Trois marches usées par les pas y conduisent. « Deux hypothèses s'affrontent depuis soixante ans au sujet de ce monolithe, explique Watanabe. Les uns veulent y voir un “Intihuatami”, sorte de môle d'ancrage symbolique du dieu Soleil, d'autres, plus prosaïquement, y voient une pierre sacrificielle qui aurait servi d'ultime piédestal aux vierges immolées au dieu Soleil. »

     

    Par ses formes, rigoureuses de perfection et d'équilibre, l'Intihuatami ne déparerait pas dans un musée consacré à la sculpture contemporaine. Quelque chose d'envoûtant habite cette masse de pierre, comme si le granit avait gardé le souvenir de l'âme des innocentes jeunes filles qui y furent sacrifiées. « Je penche personnellement pour l'hypothèse de la pierre sacrificielle, confie Watanabe. Il serait bien étonnant qu'un temple solaire de l'importance du Machu Picchu n'ait pas disposé d'un lieu « magique » pour accomplir ce genre de rite... » Un autre monolithe, faisant face au célèbre « mur des trois fenêtres » ouvertes sur le vide, remplissait sans doute les mêmes fonctions.

     

    Mille hypothèses ont été émises sur la fonction de Machu Picchu au temps de sa splendeur, preuve de l'incertitude qui habite la communauté des historiens des civilisations antiques : Carlos Troll se demande si la cité perdue « ne fut pas une colonie pénitentiaire où l'on envoyait les planteurs de coca » ; Edgar Diaz y voit « le centre d'éducation des princes incas où les prêtres et les astronomes initiaient les membres de la famille royale à l'art du gouvernement » ; d'autres, cités par Simone Waisbard dans son Machu Picchu (éditions Laffont), imaginent que la cité fut, pour l'Inca et ses proches, une « immense maison de plaisir où se pratiquaient les rites de l'érotisme sacré »... On le voit, l'imagination ne fait défaut à personne. Mais, comme le précise Watanabe, « en l'état actuel des travaux, toutes les hypothèses sont acceptables, faute d'information suffisante... »


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