• teotihuacàn

    teotihuacàn

    La ville semble très vieille*

    sûrement la civilisation qui a influencé toute la meso amérique et amérique du sud

    la pyramide ressemble étrangement à celle d'égypte elle est construite selon les points cardinaux et sur PI

    comme celle de keops

    "Bien qu'il fît nuit,
    Bien que le jour ne se fût pas levé,
    Bien qu'il n'y eût aucune lumière,
    Ils se rassemblèrent
    Les Dieux se réunirent
    Ici à Teotihuacán"

    selon les aztèques la cité des dieux

     

    teotihuacan1

     

     

    Le site précolombien le plus fameux et le plus grandiose est la cité de Teotihuacán dans la vallée de San Juan, à 50 Km au nord-est de Mexico. Au milieu de la grande plaine s'élèvent les deux pyramides monumentales qui font irrésistiblement penser à leurs cousines égyptiennes. Sur la photo, prise du premier niveau de la "Pyramide de la Lune", nous voyons la grande "Allée des Morts". Large de 45 mètres et longue de 4 kilomètres, c'est un véritable boulevard qui mène au "Temple de Quetzalcóatl" que l'on nomme aussi la "Citadelle", car effectivement elle ressemble à un fortin. Sur la gauche, la massive "Pyramide du Soleil", plus petite de quelques mètres que celle de la Lune (d'où est prise la photo). De part et d'autre de l'Allée, de nombreux temples et autels, en forme d'escaliers monumentaux, dédiés aux dieux de moindre importance. Ils sont souvent couverts de fresques aux figures stylisées qui sont peu à peu restaurées.

     

    Teotihuacán est un mot Nahuatl, langue que parlaient les Aztèques, et que l'on peut traduire par : "Le cité où les hommes se transforment en Dieux". La légende raconr?te que c'est là que les Dieux se réunirent pour créer le Soleil et la Lune. Plus précisément, c'est le lieu où Quetzalcóatl et Tezcatlipoca, le Dieu noir de la nuit, ont créé les hommes en mélangeant les os des anciens morts et le sang offert par les autres Dieux. De ce mélange sont sortis les premiers hommes du "Cinquième Soleil", le dernier cycle avant la fin définitive du monde. En remerciement pour tant de générosité, les hommes construisirent deux temples à la mesure de cette puissance divine. Il s'agit bien sûr d'un lieu sacré, une ville sacerdotale. Aujourd'hui, les archéologues n'en savent pas beaucoup plus et émettent diverses hypothèses sur l'origine et la disparition de ce peuple sans nom qui de toute évidence était d'une culture supérieure. Pensez que le site fut fondé en 200 avant J.C., (par la réunion de petits hameaux agricoles et surtout par la présence à cet endroit de grottes qui apparemment intéressaient beaucoup ces hommes) et qu'à l'époque de son apogée, en 650, le complexe religieux était entouré d'une ville de plus de 200000 habitants ; peut-être la plus grande ville du monde à cette époque ! L'Europe vivait en plein obscurantisme...

     

    Le Temple de Quetzalcoatl...

     

    Le site est bien sûr magnifique, et l'on peut grimper au sommet des deux pyramides même si certains passages sont périlleux. La pente est raide et, par endroit, les marches font moins de 10 cm de largeur. Il faut imaginer les temples peints de couleurs vives sur toutes leurs surfaces, la foule des pèlerins aux costumes colorés et le vacarme du souk... L'axe de la pyramide de la Lune s'aligne sur la position du soleil à son coucher au soir du solstice d'été. Le temple de Quetzalcóatl présente la particularité d'être recouvert de nombreuses statues à l'effigie des Dieux. Quetzalcóatl, "le serpent à plumes" fut le dieu le plus vénéré des peuples méso-américains, aussi bien des Toltèques et des Mayas que des Aztèques qui en firent l'élément moteur de leur mythologie. C'est lui qui insuffla l'esprit à l'homme et lui permis ainsi de s'élever au-dessus de sa condition animale. Il lui à donné l'âme et la morale. Mais c'est aussi un dieu destructeur qui a déjà anéanti quatre fois le monde ! Il y a aussi Tlaloc, dieu de la pluie et des récoltes, mais aussi de la sécheresse et de la famine. C'est en son nom que l'on sacrifiait des milliers l'hommes, de femmes et d'enfants pour attirer sa miséricorde et ainsi renouveler le cycle des saisons (les textes indiens ou "Codex" comptabilisent jusqu'à 5000 sacrifices en une seule journée !). Même si le site peut paraître austère, et surtout écrasant par ses dimensions. Les archér?ologues étudient toujours le site avec intérêt car il reste de nombreuses zones d'ombre. On s'est intéressé à l'aspect de la ville à l'époque de sa splendeur, vers 600-650 après J.C., et ils ont pu tirer quelques conclusions : on remarque surtout une évolution dans le style décoratif et architectural, comme une décadence : les sculptures sont les plus anciennes et elles sont souvent de grande taille, comme celles ci-dessus représentent Quetzalcóatl (Le Serpent à plumes) et Tlaloc (Le Dieu de la pluie et donc du maïs...). Mais on remarque qu'elle sont peu à peu remplacées par des fresques peintes sur les murs intérieurs et extérieurs des constructions religieuses et profanes. Les sculptures est les décorations disparaissent pour faire place à cette omniprésence de la couleur sur les bâtiments (rouge, jaune, vert,...). Couleurs souvent très vive qui viennent seulement d'être révélées.

     

    Le Tete de Quetzalcoatl...

    Quetzalcóatl - Le Serpent à plumes

     

    Le plus surprenant est que le nom du site et de tous les bâtiments furent attribués par les Aztèques qui découvrirent le site de Teotihuacán en l'état, c'est-à-dire abandonné de toute population depuis déj&r?agrave; trois siècles. Et ils ne savaient rien de leurs anciens occupants, les Toltèques, qui eux-mêmes ignoraient tout des premiers fondateurs de la ville. Nous ignorons même si Teotihuacán s'appelait déjà Teotihuacán à l'époque de sa fondation. Nous n'avons pas de trace d'écriture, ni donc de chronologie. Mais avec les Aztèques, la cité renaissait une seconde fois de ses cendres pour mieux triompher. Mais pour peu de temps... Les aztèques choisiront Tenochtitlán à 50 km plus au sud comme capitale surtout pour des raisons pratiques et politiques plus que religieuses. Ce n'est qu'au milieu du siècle dernier que la cité fut redécouverte. Elle n'avait plus l'aspect d'une ville sacrée car tout avait été recouvert par la végétation, même les pyramides ! Elles ressemblaient alors à de vulgaires collines... C'est ce qui explique que la cité passa inaperçue pendant plus de trois siècle et ne fut donc ni pillée, ni détruite, ni "profanée".

     

    Fresque murale de Teotihuacán

    Fresque murale de "Teotihuacán"

     

    Le site est toujours fouillé et récemment une grotte-sanctuaire a été découverte sous la Pyramide de la Lune, révélant que le site estr? bien plus ancien que ce que l'on pensait. Les civilisations qui s'imposèrent à la suite des fondateurs de Teotihuacán ne firent que copier le style architectural si particulier que l'on trouve ici : pyramide à degrés, orientation précise sur les points cardinaux, escaliers larges et abruptes menant à une large terrasse où se trouvait primitivement un petit temple... Ce style se retrouve souvent au Mexique au point que l'on dit d'un temple qu'il est "Teotihuacán" même s'il se situe au Guatemala à 1000 km de là. On sent bien que la ville devait faire rayonner son influence sur tout le centre du continent. Mais qui étaient donc ces hommes ? Nous avons peu de détails pour l'instant. Mais on sait avec certitude que vers l'an 750, la ville fut pillée et brûlée par des tribus barbares venus du nord. Des Chichimèques ? Aucunes traces ne permet de le dire. Finalement, la grande citée fut abandonnée, et même en peu de temps. Les nombreuses invasions barbares effacèrent le souvenir de cette civilisation. Mais, heureusement, ils ne pouvaient détruire ces pyramides majestueuses. Les Toltèques, au XIème siècle, puis les Aztèques, au XIVème, réinvestirons Teotihuacán pour en faire à nouveau un grand centre religieux et culturel.

     

    Fresque murale de Teotihuacan...

    Fresque murale de "Teotihuacár?;n"

    Poule en terre cuite et décorée de coquillages

     

    Il faut avouer que cette civilisation dite de "Teotihuacán" reste encore mystérieuse. Aujourd'hui encore, les fouilles et les restaurations continuent et on y trouve toujours des choses extraordinaires. Depuis 1982, les recherches et les nombreuses excavations réalisées par les archéologues, dont Ruben Cabrera CastroIl et Saburo Sugiyama, ont permis de lever le voile sur leurs coutumes et leur mode de vie. Ce qui a d'abord surpris, c'est la taille de la citée : près de 40 Km/carré à l'époque de son apogée en 600. Et il semble qu'elle avaient aussi ses faubourgs. Un ville sans fortification. Mais était-ce véritablement une ville ? On sait que d'autres cités, comme à La Venta pour les Olmèques, n'était que des ville-sanctuaires, entièrement vouées au culte des Dieux et où le hommes profanes n'avaient qu'exceptionnellement le droit de venir. En 1998, on a découvert, sous la Pyramide de la Lune, dans son "cœur", une tombe. "Uns sépulture miraculeusement intacte. Celle d'un homme seul, issu de l'aristocratie..." On trouva à ses cotés des bijoux, des objets d'apparat, et surtout des jaguars enfermés dans des cages dorées et destinés à être offerts aux Dr?ieux. Depuis, d'autres tombes ont été découvertes et soigneusement analysées. On y discerne un culte pour les forces telluriques et souterraines. Les Aztèques eux-mêmes disaient provenir de la légendaire Chicomoztoc, la région des "Sept Collines". Il semble bien qu'il faille aller sous la Terre pour rencontrer les dieux, ce qui expliquerait peut-être la présence des nombreuses sépultures enfouies sous la pyramide de la Lune et dont les vestiges montrent qu'elles sont plus que des lieux aménagés pour le repos éternel. On reparle de chamanisme, comme pour les Olmèques, et dès l'origine même de ce site de Teotihuacán, une atmosphère lourde de mysticisme devait planer sur cette large plaine. Il faut voir ces cavernes aménagées que l'on découvre peu à peu plus comme des lieux de passage que comme de véritables sépultures, à l'image de ce qui se faisait en Egypte (mais bien plus tôt). Toujours cette obsession de la mort et la survie... Selon Daniel Lévine :

     

    "Les fondations des différentes pyramides recèlent encore bien des secrets.
    Ces nombreuses nécropoles souterraines sont souvent considérées comme témoignage d'une vie indigène obsédée par la volonté de survivre au-delà de la mort, car la vie religieuse ne s'exprime pas à la surface où l'on bâtit les pyramides,
    mais dans les profondeurs de la terre afin d'y enfouir sa volonté insatisfaite de survivre."

     


  • Commentaires

    1
    Nevets25
    Dimanche 7 Septembre 2008 à 16:22
    ya un film ka ete fai avec sa je c plu c koi mai je men souvien jetai peti et il mavai fai peur
    mai jignorai lexistence de eu
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