• nous sommes dans un nouveau cycle solaire

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    la puissance du soleil va augmenter comme jamais depuis 400 ans

    elle sera au maximum vers 2012 avant de redescendre

    ARTICLE EN ANGLAIS

    March 6, 2006

    The next sunspot cycle will be 30 to 50 percent stronger than the last one, and begin as much as a year late, according to a breakthrough forecast using a computer model of solar dynamics developed by scientists at the National Center for Atmospheric Research (NCAR) in Boulder, Colo.  The research results, funded by the National Science Foundation (NSF) and NASA, were published on-line on March 3 in the American Geophysical Union journal Geophysical Research Letters.

    Scientists now predict that the next cycle, known as Cycle 24, will produce sunspots across an area slightly larger than 2.5 percent of the visible surface of the Sun. The cycle is projected to reach its peak about 2012, one year later than indicated by alternative forecasting methods that rely on statistics.

    By analyzing recent solar cycles, the scientists also hope to forecast sunspot activity two solar cycles, or 22 years, into the future. The team is planning in the next year to issue a forecast of Cycle 25, which will peak in the early 2020s.

    The researchers expect that predicting the Sun's cycles years in advance will lead to more accurate plans for solar storms, which can slow satellite orbits, disrupt communications, and bring down power systems.

    The team has verified the information by using the relatively new technique of helioseismology, based in part on observations from NASA instruments. This technique tracks sound waves reverberating inside the Sun to reveal details about the interior, much as a doctor might use ultrasound to see inside a patient.

    "Forecasting the solar cycle will help society anticipate solar storms," says Paul Bellaire, program director in NSF's division of atmospheric sciences, which funded the research.  "Important discoveries are being made using helioseismology.  Through this technique, we can image even the far side of the Sun."

    The scientists gained additional confidence in the forecast by showing that the newly developed model could simulate the strength of the past eight solar cycles with more than 98 percent accuracy.

    "The model has demonstrated the necessary skill to be used as a forecasting tool," says NCAR scientist Mausumi Dikpati, the leader of the forecast team at NCAR's High Altitude Observatory.  The team also includes NCAR scientists Peter Gilman and Guiliana de Toma.

    "This is a significant breakthrough with important applications, especially for satellite-dependent societies," says Gilman.

    The Sun goes through approximately 11-year cycles, from peak storm activity to quiet, and back again. Solar scientists have tracked these cycles without being able to predict their relative intensity or timing, says Dikpati.

    Solar storms are linked to twisted magnetic fields that suddenly snap and release tremendous amounts of energy. They tend to occur near dark regions of concentrated magnetic fields, known as sunspots.

    The NCAR computer model, known as the Predictive Flux-transport Dynamo Model, draws on research indicating that the evolution of sunspots is caused by a current of plasma, or electrified gas, that circulates between the Sun's equator and its poles over a period of 17 to 22 years.

    The plasma acts as a conveyor belt, transporting the imprints of sunspots from the previous two solar cycles. As they return toward the equator, they become stretched and twisted by the internal rotation of the Sun, gradually becoming less stable than the surrounding plasma. This eventually causes coiled-up magnetic field lines to rise up, tear through the Sun's surface, and create new sunspots, beginning the cycle again.

    -NSF-

     

    source:http://www.nsf.gov/news/news_summ.jsp?cntn_id=105844&org=olpa&from=news

     

    Le Soleil nous couve quelque chose

     

    source:http://fr.rian.ru/analysis/20080214/99165310.html

    Par Iouri Zaïtsev, expert de l'Institut d'études spatiales, pour RIA Novosti

    Les observatoires solaires spatiaux ont récemment enregistré à la surface du Soleil une nouvelle zone de champ magnétique élevé. On estime que le processus d'accroissement du magnétisme témoigne du commencement d'un nouveau cycle d'activité solaire, le 24e depuis que les hommes le mesurent. Il faut reconnaître que ce phénomène ne promet rien de bon aux Terriens.

    Guerres, révolutions, échecs intellectuels, scientifiques et techniques, assassinats, catastrophes naturelles ou technologiques: tout cela pourrait être lié à l'activité solaire. Comprendre la nature de ces corrélations et prévoir l'intensité de l'activité solaire est un objectif vital de la science contemporaine.

    De petites zones d'activité magnétique éphémère à champ inversé avaient déjà été enregistrées en août 2007. Mais ce n'étaient probablement que les précurseurs sporadiques du nouveau cycle dans un contexte d'activité minimale du cycle précédent.

    Les cycles sont numérotés depuis 250 ans, lorsqu'on a commencé à effectuer des observations quotidiennes du nombre de taches sur le disque visible du Soleil.

    Au début du cycle, les taches solaires sont peu nombreuses. Par la suite, en quelques années, leur nombre atteint une sorte de maximum, avant de retomber lentement jusqu'au minimum. Par conséquent, on appelle la période où il y a le plus de régions actives "le maximum du cycle solaire", et celle où elles sont presque inexistantes "le minimum". La succession des maximums et des minimums se reproduit, en moyenne, tous les onze ans, ce qui correspond donc à un cycle d'activité solaire.

    Ces 80 dernières années, l'évolution des cycles solaires s'est légèrement accélérée et leur durée moyenne est tombée à 10 ans et demi. Le Soleil possède probablement une sorte d'horloge interne qui définit la durée de chaque cycle. Le mécanisme de cette horloge reste, il est vrai, encore peu connu.

    Maximum et minimum de l'activité peuvent coïncider dans des cycles différents. Ainsi, lors de la deuxième moitié du XVIIe siècle, l'activité solaire a été très faible. A cette époque, on a observé une baisse considérable des températures moyennes en Europe: c'est ce qu'on appelle le petit âge glaciaire. Il est probable que ce phénomène ait été lié à la diminution de l'influence du Soleil sur le climat de la Terre.

    Actuellement, l'activité solaire enregistrée est la plus intense depuis un millier d'années. Au siècle dernier, le nombre de taches solaires s'est considérablement accru. Parallèlement, on observe également ces dernières années un réchauffement sensible du climat. On peut expliquer ce processus par la pollution anthropique de l'environnement. Cependant, de l'avis de nombreux savants, le lien entre les changements climatiques globaux et l'activité du Soleil en tant qu'étoile est plus probable.

    Il est à noter que le cycle précédent, le 23e, s'est distingué par une intensité exceptionnellement élevée. Ainsi, l'éruption solaire du 28 octobre 2003 est la plus puissante jamais observée dans toute l'histoire. Elle a même dépassé l'amplitude de mesure des appareils d'observation, c'est pourquoi il a été impossible d'évaluer précisément la quantité, probablement immense, d'énergie dégagée. Heureusement, l'éruption s'est produite à l'extrémité du nimbe solaire. Si une telle explosion avait eu lieu au centre du disque solaire, elle aurait pu entraîner de graves conséquences, qui sont pour l'instant difficiles à évaluer.

    Des événements extraordinaires se produisent ces derniers temps non seulement à la surface du Soleil, mais aussi sur Jupiter. Fait inédit dans l'histoire de l'observation des astres, on a vu apparaître sur cette planète une seconde mystérieuse Tache Rouge, en plus de la première déjà étudiée. La période de rotation autour du Soleil de la plus grande planète de notre système est proche des 11 ans de l'activité solaire, par conséquent, on ne peut exclure l'existence d'un lien entre les processus qui se produisent sur le Soleil et sur Jupiter.

    En ce qui concerne la Terre, le lien empirique entre l'activité du Soleil et les différents processus en cours sur notre planète a été établi depuis longtemps. L'ensemble des phénomènes dus à l'influence des rayonnements corpusculaires et électromagnétiques solaires sur les processus géomagnétiques, atmosphériques, biologiques et autres processus terrestres fait l'objet d'une matière à part que l'on nomme les relations Soleil-Terre. Ses principaux préceptes ont été énoncés au début du XXe siècle dans les ouvrages des éminents savants russes Vladimir Vernadski, Konstantin Tsiolkovski et Alexandre Tchijevski.

    L'accroissement de l'intensité du "vent solaire", flux de plasma de la couronne solaire qui s'accroît considérablement en raison de l'intensification de l'activité du Soleil, entraîne non seulement la formation d'aurores boréales, mais aussi des perturbations dans la magnétosphère de la Terre. Des tempêtes magnétiques provoquent des pannes des lignes électriques et de télécommunications, des systèmes d'exploitation des gazoducs et des pipelines, et peuvent avoir une influence directe sur la santé des gens, non seulement physique, mais aussi psychique.

    Pour l'instant, il est impossible de prédire l'intensité du nouveau cycle solaire, ni quand il atteindra son maximum. Certains chercheurs estiment qu'à ce moment-là, le nombre de taches solaires atteindra 140 et que cela se produira en octobre 2011. D'autres estiment que le nombre de taches ne dépassera pas 90 et que cela se produira vers août 2012. Il ne sera possible de confirmer ou d'infirmer ces prévisions qu'un an après l'enregistrement du minimum de l'activité solaire. Si cette dernière augmente rapidement, son maximum devrait être plus puissant et plus rapide qu'en cas d'évolution lente de l'activité solaire. Autrement dit, si cela se produit en 2011, il s'agira d'une activité de très grande intensité.

    Selon les estimations préalables, le nouveau cycle d'activité solaire dépassera par sa puissance de 30 à 50% le précédent cycle, qui a déjà été marqué par de sérieux cataclysmes. Il convient d'ajouter que, jusque-là, les savants n'ont publié des prévisions sur l'évolution de l'activité solaire que deux fois: en 1989 et 1996. Ces prévisions se sont, pour l'essentiel, confirmées.

    Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.

     


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