• arche de noé végétale

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    Alors, est-ce tout simplement de la sentimentalité philosophique excessive ? Qu'est-ce qui conduit les fondations Gates et Rockefeller à financer en même temps la prolifération de semences, bientôt Terminator, brevetées à travers toute l'Afrique, un processus qui, comme il l'a fait dans chaque autre lieu de la Terre où la monoculture agro-alimentaire industrialisée a été introduite, a détruit la diversité des semences végétales ? Dans le même temps, ils investissent des dizaines de millions de dollars pour préserver toutes les variétés de semences connues dans une chambre forte à l'épreuve de l'apocalypse à proximité du lointain Cercle Arctique, « afin que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir, » pour reprendre leur communiqué de presse officiel ?



    Il n'est pas fortuit que les fondations Rockefeller et Gates s'associent pour préconiser une Révolution OGM de style Révolution Verte en Afrique, tout en finançant tranquillement l'« arche de Noé végétale » à Svalbard. Les géants de l'agro-alimentaire OGM sont jusqu'aux oreilles dans le projet de Svalbard.


    À vrai dire, l'entreprise de Svalbard entière et les gens impliqués évoquent des images de catastrophe pires que celles du best-seller de Michael Crichton, La variété Andromède, un thriller de science-fiction dans lequel une maladie mortelle d'origine extraterrestre provoque la coagulation rapide et fatale du sang, menaçant l'espèce humaine toute entière. À Svalbard, le futur entrepôt à semences le plus sûr du monde sera gardé par les policiers de la Révolution Verte OGM, par les fondations Rockefeller et Gates, Syngenta, DuPont et CGIAR.


    Le projet du Svalbard sera géré par un organisme appelé Trust Mondial pour la Diversité Végétale (GCDT). Qui sont-ils pour détenir une responsabilité aussi considérable sur la diversité des semences de la planète entière ? Le GCDT a été fondé par la FAO et par Bioversity International (anciennement International Plant Genetic Research Institute), une ramification du CGIAR.


    Le GCDT est basé à Rome. Son Conseil est présidé par Margaret Catley-Carlson, une canadienne qui est également au comité consultatif du Groupe Suez Lyonnaise des Eaux, l'une des plus grandes sociétés privées de l'eau. Catley-Carlson a aussi été présidente jusqu'en 1998 du Comité sur la Population établi à New York, l'organisation de réduction des populations de John D. Rockefeller, créée en 1952 pour accélérer le programme d'eugénisme de la famille Rockefeller sous couvert de promouvoir le « planning familial, » le système de contrôle des naissances, la stérilisation et le « contrôle de la population » des pays en développement.


    Les autres membres du conseil de GCDT comptent l'ancien cadre de Bank of America, actuellement chef de Hollywood DreamWorks Animation, Lewis Coleman. Coleman est aussi administrateur de Northrup Grumman Corporation, l'un des plus grands entrepreneurs de l'industrie militaire du Pentagone.


    Jorio Dauster (du Brésil) est aussi président du conseil d'administration de Brasil Ecodiesel. C'est un ancien ambassadeur du Brésil auprès de l'Union Européenne, et le négociateur en chef de la dette extérieure du Brésil pour le ministère des Finances. Dauster a aussi rempli les fonctions de président de l'Institut du Café Brésilien et de coordonnateur du Projet de Modernisation du Système des Brevets du Brésil, qui consiste à légaliser les brevets sur les semences génétiquement modifiées, une chose jusque-là interdite par les lois du Brésil.


    Cary Fowler est directeur exécutif de GCDT. Il a été professeur et directeur de recherche au Département pour l'Environnement International et pour les Études de Développement de l'Université des Sciences de la vie de Norvège. Fowler a aussi été principal conseiller du directeur général de Bioversity International. Il y représentait les Centres des Moissons du Futur du CGIAR, dans les négociations pour le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques. Dans les années 90, il dirigeait le Programme International sur les Ressources Phytogénétiques de la FAO. Il a ébauché et supervisé les négociations du Plan d'Action Mondial pour les Ressources Phytogénétiques de la FAO adopté par 150 pays en 1996. Il est ancien membre du Comité National sur les Ressources Génétiques des Plantes des États-Unis et du conseil d'administration du Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) du Mexique, un autre projet de la Fondation Rockefeller et du CGIAR.


    Le Dr Mangala Rai de l'Inde, membre du conseil d'administration du GCDT, est Secrétaire du Département de la Recherche Agricole et de l'Éducation (DARE) de l'Inde, et directeur général du Conseil Indien pour la Recherche Agricole (ICAR). Il est aussi membre du conseil d'administration de l'IRRI de la Fondation Rockefeller, qui a favorisé la première expérience majeure sur les OGM avec beaucoup de battage médiatique et qui s'est avérée être un fiasco, le « Golden Rice » (riz doré). Rai a siégé comme membre du conseil d'administration du CIMMYT, et comme membre du conseil exécutif du CGIAR.


    Le Trust des Donateurs pour la Diversité des Semences Mondiales ou les bailleurs financiers comportent aussi « tous les suspects habituels, » comme le dit Humphrey Bogart dans Casablanca, le classique du cinéma. En plus des fondations Rockefeller et Gates, les donateurs comptent les géants des OGM, DuPont-Pioneer Hi-Bred, Syngenta de Bâle en Suisse, CGIAR et l'énergique promotrice des OGM, l'USAID. Il semble effectivement que nous ayons les renards des OGM et de la réduction des populations qui gardent le poulailler de l'humanité, la diversité des semences mondiales dans le magasin de Svalbard. (8)



     

     

     

     

     

     


     

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    Maintenant, nous arrivons au cœur de la dangerosité et du potentiel d'usage abusif inhérents au projet de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller à Svalbard. Le développement de semences brevetées, pour la plupart des grandes cultures vivrières, comme le riz, le maïs, le blé, et pour les céréales fourragères comme le soja, peut-il en fin de compte être utilisé dans une horrible forme de guerre biologique ?

     

    Le but explicite du lobby des eugénistes, financé depuis les années 20 par de riches familles élitistes, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres, incorporait ce qu'ils appelaient l'« eugénisme négatif, » l'extermination systématique des lignées indésirables. Margaret Sanger, une eugéniste alerte, fondatrice de Planification Internationale de la Maternité et intime de la famille Rockefeller, a fait à Harlem en 1939 un truc appelé The Negro Project, qui, comme elle le confiait dans une lettre adressée à un ami, concernait le fait que, « nous voulons exterminer les populations noires, » tel qu'elle l'a exprimé. (11)

     

    En 2001, Epicyte, une petite entreprise de biotechnologie de Californie, a annoncé la mise au point de maïs génétiquement modifiés contenant un spermicide rendant les hommes qui le mangeait stérile. Epicyte avait à cette époque un accord de coentreprise pour diffuser sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de l'arche de Noé végétale à Svalbard. Epicyte a depuis été achetée par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Il était étonnant d'apprendre qu'Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche du ministère de l'Agriculture étasunien, ce même ministère qui, en dépit de l'opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.

     

    Dans les années 90, l'OMS a lancé pour des millions de femmes entre 15 et 45 ans du Nicaragua, du Mexique et des Philippines, une campagne de vaccination soi-disant contre le tétanos, une maladie survenant de choses comme marcher sur un clou rouillé. Les hommes et les garçons n'étaient pas vaccinés, en dépit du fait qu'ils sont vraisemblablement tout aussi susceptibles que les femmes de marcher sur des clous rouillés.

     

    À cause de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de México, une organisation laïque catholique romaine, est devenu méfiant et a fait tester un échantillon du vaccin. Les tests ont révélé que le vaccin antitétanique en train d'être colporté par l'OMS uniquement pour les femmes en âge de porter des enfants, contenait de la Gonadotrophine Chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, combinée à une anatoxine tétanique, activait des anticorps rendant la femme incapable de maintenir sa grossesse. Il a été dit qu'aucune femme n'a été vaccinée.

     

    Il est apparu plus tard que la Fondation Rockefeller avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque Mondiale (qui abrite le CGIAR), et l'Institut National de la Santé des États-Unis, ont été impliqués dans un projet long de 20 ans, commencé en 1972, afin de mettre au point pour l'OMS un agent abortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège, l'hôte de l'arche de Noé végétale de Svalbard, a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l'avortement. (12)

     

    Est-ce une coïncidence que ces mêmes organisations, depuis la Norvège jusqu'à la Fondation Rockefeller, en passant par la Banque Mondiale, soient également engagées dans le projet de chambre forte pour semences à Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, qui a rédigé la Loi sur l'anti-terrorisme et les armes biologiques, promulguée par le Congrès étasunien en 1989, le Pentagone est « désormais préparé à disputer et à gagner la guerre biologique » dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush adoptées, remarque-t-il, « sans que le public le sache, et révisées » en 2002. Boyle ajoute que, de 2001 à 2004, le gouvernement fédéral étasunien a dépensé 14,5 milliards de dollars pour uniquement des travaux liés au bio-terrorisme civil, une somme faramineuse.

     

    Richard Ebright, biologiste à l'Université Rutgers, estime que plus de 300 institutions scientifiques et quelques 12.000 personnes aux États-Unis ont aujourd'hui accès à des agents pathogènes convenant à la guerre biologique. L'Institut National de la Santé du gouvernement étasunien est doté de 497 subventions uniquement pour la recherche sur les maladies infectieuses à potentiel de guerre biologique. Bien entendu, c'est en train d'être justifié dans la rubrique de défense contre une éventuelle attaque terroriste, comme tant de chose le sont aujourd'hui.

     

    Beaucoup de dollars du gouvernement étasunien sont dépensés dans la recherche de guerre biologique impliquant le génie génétique. Jonathan King, professeur en biologie au MIT, dit que « les programmes de bio-terrorisme en pleine expansion représentent la naissance d'un important danger pour notre propre population. » King ajoute, « bien que ce genre de programmes soit toujours appelé défensif, avec les armes biologiques les programmes défensifs et offensifs se recouvrent presque complètement. » (13)

     

    L'avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l'arche de Noé végétale du Svalbard de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller fait partie d'une autre Solution Finale, celle entraînant l'extinction Définitive, de la Grande Planète Terre.

     

    NOTES

     

    1 F. William Engdahl, Seeds of Destruction, Montreal, (Global Research, 2007).

     

    2 Ibid, pp.72-90.

     

    3 John H. Davis, Harvard Business Review, 1956, cité par Geoffrey Lawrence dans Agribusiness, Capitalism and the Countryside, Pluto Press, Sydney, 1987. Voir aussi Harvard Business School, The Evolution of an Industry and a Seminar: Agribusiness Seminar,

    www.exed.hbs.edu/programs/agb/seminar.html

     

    4 Engdahl, op cit., p. 130.

     

    5 Ibid. P. 123-30.

     

    6 Myriam Mayet, The New Green Revolution in Africa: Trojan Horse for GMOs ?, mai 2007, African Centre for Biosafety,

    www.biosafetyafrica.net.

     

    7 ETC Group, Green Revolution 2.0 for Africa?, Communique Issue #94, mars/avril 2007.

     

    8 Site Internet Global Crop Diversity Trust :

    www.croptrust.org/main/donors.php.

     

    9 Engdahl, op. cit., pp.227-236.

     

    10 Anders Legarth Smith, Denmark Bans Glyphosates, the Active Ingredient in Roundup, Politiken, 15 septembre 2003 :

    www.organic.com.au/news/2003.09.15

     

    11 Tanya L. Green, The Negro Project: Margaret Sanger's Genocide Project for Black American's :

    www.blackgenocide.org/negro.html.

     

    12 Engdahl, op. cit., pp. 273-275; J.A. Miller, Are New Vaccines Laced With Birth-Control Drugs ? HLI Reports, Human Life International, Gaithersburg, Maryland; juin/juillet 1995, Volume 13, Number 8.

     

    13 Sherwood Ross, Bush Developing Illegal Bioterror Weapons for Offensive Use, 20 décembre 2006 :

    www.truthout.org.

     

    F. William Engdahl est auteur de Seeds of Destruction, the Hidden Agenda of Genetic Manipulation (graines de destruction, les projets secrets du génie génétique) qui vient d'être publié par Global Research. Il est également auteur de Pétrole, une guerre d'un siècle : L'ordre mondial anglo-américain (en français). Pour le contacter par courrier électronique :

    info@engdahl.oilgeopolitics.net

     

    Original : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7529
    Traduit au mieux par Dany Quirion et Pétrus Lombard pour
    Alter Info

     

    LES OGM COMME ARME DE GUERRE BIOLOGIQUE ?

     

    On peut légitimement se demander pourquoi Bill Gates, la Fondation Rockefeller les principaux géants du génie génétique agro-alimentaire comme DuPont et Syngenta avec le CGIAR, construisent une arche de Noé végétale en Arctique.

     

    Tout d'abord, qui utilise ce genre de chambre forte à semences ? Les sélectionneurs et les chercheurs sont les principaux utilisateurs des gènes des chambres fortes. Aujourd'hui, les plus importants reproducteurs sont Monsanto, DuPont, Syngenta et Dow Chemical, les géants mondiaux des plantes OGM brevetées. Depuis début 2007, Monsanto détient avec le gouvernement des États-Unis les droits mondiaux des brevets pour les plantes dites « Terminator » ou Technologie de Restriction d'Utilisation des OGM. Terminator est une technologie de mauvaise augure, faisant qu'une semence commerciale brevetée se « suicide » après récolte. Le contrôle des semenciers privés est total. Un pareil contrôle et cette mainmise sur la chaîne alimentaire n'ont jamais existé auparavant dans l'histoire de l'humanité.

     

    Cette ingénieuse caractéristique terminator du génie génétique force les agriculteurs à retourner chaque année chez Monsanto ou d'autres semenciers OGM pour obtenir de nouvelles semences de riz, de soja, de maïs, de blé, de toutes les principales cultures dont ils ont besoin pour nourrir la population. Si c'était largement adopté dans le monde, on pourrait peut-être en une dizaine d'années faire de la majorité des producteurs de nourriture du monde de nouveaux serfs féodaux, asservis à trois ou quatre géants semenciers comme Monsanto, DuPont ou Dow Chemical.

     

    Bien entendu, ça pourrait aussi permettre à ceux qui possèdent ces sociétés privées, peut-être sous les ordres de leur gouvernement, de Washington, de refuser les semences à l'un ou l'autre des pays en développement dont il arrive que sa politique aille à l'encontre de Washington. Ceux qui disent « Ça ne pourrait pas arriver dans ce cas » devraient s'intéresser de plus près aux événements mondiaux actuels. La simple existence de cette concentration de pouvoir chez trois ou quatre géants privés de l'agro-alimentaire étasunien est une raison d'interdiction juridique de toute culture OGM, même si le gain de moisson était réel, ce qui n'est manifestement pas le cas.

     

    Ces compagnies privées, Monsanto, DuPont, Dow Chemical, n'ont guère d'antécédent sans taches en termes de gestion de la vie humaine. Elles ont développé et multiplié des innovations du style dioxine, PCB, Agent Orange. Elles cachent depuis des décennies les preuves manifestes du danger de cancer et d'autres graves conséquences pour la santé humaine de l'usage des produits chimiques toxiques. Elles ont enterré des rapports scientifiques sérieux sur le plus répandu des herbicides dans le monde, le glyphosate, l'ingrédient de base de l'herbicide Roundup de Monsanto, qui est lié à l'achat de la plupart des semences génétiquement modifiées de Monsanto, et est toxique quand il s'infiltre dans l'eau potable. (9) Le Danemark a interdit le glyphosate en 2003, quand il fut confirmé qu'il contaminait les nappes phréatiques du pays. (10)

     

    La diversité des semences stockées dans les chambres fortes à gènes est la matière première pour la reproduction des plantes et pour de nombreuses recherches biologiques fondamentales. Plusieurs centaines de milliers d'échantillons sont distribués chaque année à de telles fins. La FAO répertorie quelque 1.400 chambres fortes à semences dans le monde, les plus importantes étant gardées par le gouvernement des États-Unis. D'autres grandes chambres fortes sont détenues par la Chine, la Russie, le Japon, l'Inde, la Corée du Sud, l'Allemagne et le Canada, par ordre de taille décroissante. Par ailleurs, le CGIAR exploite une chaîne de chambres fortes pour semences dans des centres choisis aux quatre coins du monde.

     

    Le CGIAR, créé en 1972 par les fondations Rockefeller et Ford pour propager leur modèle de Révolution Verte agro-alimentaire, contrôle la plupart des chambres fortes à semences privées, depuis les Philippines à la Syrie en passant par le Kenya. Toutes ces chambres fortes à semences actuelles contiennent plus de six millions et demi de variétés de semences, près de deux millions d'entre elles sont « distinctes. » L'arche de Noé de Svalbard aura la capacité d'abriter quatre millions et demi de graines différentes

     

    POURQUOI SVALBARD MAINTENANT ?

     

    CONTINUER À SVALBARD

     

    Syngenta AG de Suisse, l'un des « Quatre Cavaliers de l'Apocalypse OGM, » verse des millions de dollars dans un nouvel aménagement de serres à Nairobi, pour développer du maïs OGM résistant aux insectes. Syngenta fait également partie de CGIAR. (7)

     

    Monsanto, qui a une solide tête de pont dans l'industrie des semences OGM et des hybrides en Afrique du Sud, a conçu un ingénieux programme pour petits exploitants, connu sous le nom de Campagne « Semences et Espoir, » qui introduit un package de révolution verte à petite échelle chez les agriculteurs pauvres, suivi, bien entendu, par les semences OGM brevetées de Monsanto. (6)

     

    La Fondation Rockefeller a travaillé pendant des années, en grande partie sans succès, à promouvoir des projets pour introduire des OGM dans les champs d'Afrique. Elle a financé la recherche qui soutient l'applicabilité du coton OGM dans le Makhathini Flats, en Afrique du Sud.

     

    L'Afrique est la prochaine cible de la campagne de dissémination mondiale des OGM du gouvernement étasunien. Ses sols riches en font un candidat idéal. Évidemment, de nombreux gouvernements africains soupçonnent le pire de la part des sponsors des OGM, car une multitude de projets de génie génétique et de bio-sécurité ont été entamés en Afrique, dans le but d'introduire des OGM dans ses systèmes agricoles. Il s'agit notamment de parrainages offerts par le gouvernement étasunien pour former aux États-Unis les scientifiques en génie génétique africains, de projets de bio-sécurité financés par l'USAID et par la Banque Mondiale ; la recherche sur les OGM impliquant les cultures vivrières indigènes africaines.

     

    Bien qu'à ce jour ils gardent profil bas, Monsanto et les principaux géants de l'agro-alimentaire OGM sont soupçonnés d'être au cœur du problème en se servant de Kofi Annan de l'AGRA pour disséminer leurs semences OGM brevetées dans toute l'Afrique sous l'étiquette trompeuse de « biotechnologie, » le nouvel euphémisme pour semences génétiquement modifiées brevetées. À ce jour, l'Afrique du Sud est le seul pays africain qui autorise légalement la plantation de cultures OGM. En 2003 le Burkina Faso a autorisé des essais d'OGM. En 2005, le Ghana de Kofi Annan a rédigé des lois sur la sécurité biologique et les principaux responsables ont exprimé leur intention de poursuivre la recherche sur les cultures OGM.

     

    Pour remplir la queue, les Programmes pour l'AGRA comprennent Peter Matlon, directeur général de la Fondation Rockefeller ; Joseph De Vries, directeur du Programme pour les Systèmes Semenciers de l'Afrique et directeur associé de la Fondation Rockefeller ; Akinwumi Adesina, directeur associé de la Fondation Rockefeller. Comme l'ancienne Révolution Verte ratée en Inde et au Mexique, la nouvelle Révolution Verte en Afrique est manifestement une priorité de la Fondation Rockefeller.

     

    Le conseil de l'AGRA comporte par ailleurs un Sud-Africain, Strive Masiyiwa, qui est mandataire de la Fondation Rockefeller ; Sylvia M. Mathews de la Fondation Bill & Melinda Gates ; Mamphela Ramphele, ancien directeur général de la Banque Mondiale (2000-2006) ; Rajiv J. Shah de la Fondation Gates ; Nadya K. Shmavonian de la Fondation Rockefeller ; Roy Steiner de la Fondation Gates. En plus, une Alliance pour l'AGRA comporte Gary Toenniessen, le directeur général de la Fondation Rockefeller, et Akinwumi Adesina, le directeur associé de la Fondation Rockefeller.

     

    Comme président, elle n'a personne d'autre que Kofi Annan, l'ancien Secrétaire Général des Nations unies. Dans son discours d'admission lors d'une réunion du Forum Économique Mondial au Cap, en Afrique du Sud, en juin 2007, Kofi Annan a déclaré : « J'accepte ce challenge avec gratitude pour la Fondation Rockefeller, pour la Fondation Bill & Melinda Gates, et pour tous ceux qui soutiennent notre campagne africaine. »

     

    L'AGRA, comme elle s'est elle-même appelée, est une alliance avec cette même Fondation Rockefeller qui a créé la « Révolution Génétique. » Un coup d'œil sur le conseil d'administration de l'AGRA le confirme.

     

    Avec clairement en mémoire l'expérience avérée de la Révolution Verte de la Fondation Rockefeller dans les années 50, il devient particulièrement curieux que cette même Fondation Rockefeller avec la Fondation Gates, qui investissent à présent des millions de dollars dans la préservation de toutes les semences contre un scénario « apocalyptique » éventuel, investissent aussi des millions dans un projet nommé Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA).

     

    GATES, ROCKEFELLER ET LA RÉVOLUTION VERTE EN AFRIQUE

     

    Depuis des décennies les mêmes intérêts, notamment ceux de la Fondation Rockefeller qui a soutenu la Révolution Verte initiale, travaillent à promouvoir la nouvelle « Révolution Génétique, » comme l'a appelée il y a quelques années Gordon Conway, le président de la Fondation Rockefeller, c'est-à-dire la dissémination de produits de l'agriculture industrielle et commerciale, notamment de semences OGM brevetées.

     

    Initialement divers programmes gouvernementaux ont tenté de fournir des prêts aux agriculteurs afin qu'ils puissent acheter des semences et des engrais. Les agriculteurs n'ayant pu participer à ce genre de programme ont dû emprunter dans le secteur privé. À cause du taux d'intérêt exorbitant des prêts, de nombreux petits paysans n'ont même pas tiré bénéfice des premiers rendements plus élevés. Après la récolte, ils ont dû vendre la majorité sinon la totalité de leur production pour rembourser les prêts et les intérêts. Devenant dépendants de prêteurs à gages et de négociants, ils ont souvent perdu leurs terres. Même avec des prêts à taux préférentiel auprès d'organismes publics, de plus en plus de cultures vivrières ont cédé la place à la production de cultures de rente. (5)

     

    Mis en application dans un grand nombre de pays en développement, ces prêts ont été accordés à la plupart des grands propriétaires terriens. Pour les petits paysans la situation se présentait différemment. Les petits paysans ne pouvaient pas payer les produits chimiques et les autres besoins modernes. Ils ont dû emprunter de l'argent.

     

    D'énormes quantités d'herbicides et de pesticides étaient aussi utilisées, créant de nouveaux marchés pour les géants de l'industrie pétrolière et chimique. Comme l'a dit un analyste, la Révolution Verte n'a été en réalité qu'une révolution chimique. À aucun moment les pays en développement ne pourraient payer les énormes quantités d'engrais et de pesticides chimiques. Ils obtiendraient des crédits gracieux de la Banque Mondiale et des prêts spéciaux de la Chase Bank et d'autres grandes banques de New York, soutenus par des garanties du gouvernement étasunien.

     

    La Révolution Verte était généralement accompagnée de grands projets d'irrigation, avec souvent des prêts de la Banque Mondiale pour la construction de nouveaux énormes barrages et, dans le processus, l'inondation de régions auparavant habitées et fertiles. Ainsi, le rendement plus grand du super blé était produit en saturant le sol avec d'énormes quantités d'engrais, fait de nitrates et de pétrole, des matières premières que contrôlaient les sept grandes compagnies pétrolières sœurs dominées par les Rockefeller

     

    Quand l'auto-promotion autour de la Révolution Verte s'est calmée, les résultats étaient assez différents de ce qui avait été promis. Des problèmes ont surgi de l'usage sans discernement des nouveaux pesticides chimiques, avec souvent de graves conséquences pour la santé. Avec le temps, la monoculture de nouvelles variétés de semences hybrides a réduit la fertilité du sol et le rendement. Les premiers résultats étaient impressionnants : rendement doublé, voire triplé, de certaines cultures comme le blé et plus tard le maïs au Mexique. Des rendements qui ont rapidement fondu.

     

    L'un des principaux effets de la Révolution Verte fut de dépeupler les campagnes, de forcer les paysans à fuir vers les bidonvilles des bas quartiers autour des villes, en recherche désespérée d'un travail. Ce n'était pas le hasard, ça faisait partie du plan visant à créer des bassins de main-d'œuvre bon marché pour les prochaines industries multinationales étasuniennes, la « mondialisation » de ces dernières années.

     

    À travers la Révolution Verte, la Fondation Rockefeller et plus tard la Fondation Ford ont travaillé main dans la main, façonnant et soutenant les objectifs de la politique étrangère de l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et de la CIA.

     

    Grâce à la Révolution Verte, l'agro-alimentaire a fait de grandes percées dans des marchés dont l'accès étaient auparavant limité aux exportateurs étasuniens. La tendance a par la suite été baptisée « Agriculture orientée vers le marché. » C'était en réalité le contrôle de l'agriculture par l'agro-alimentaire.

     

    En réalité, l'introduction des techniques agricoles modernes étasuniennes, les engrais chimiques et les semences hybrides commerciales, ont rendu tous les agriculteurs locaux des pays en développement, en particulier les plus grands et les plus solides, dépendants de l'étranger, surtout des produits de base de l'agro-alimentaire et de la pétrochimie étasuniennes. C'était la première étape de ce qui devait être un processus soigneusement planifié sur plusieurs décennies.

     

    Cette baisse de rendement propre aux hybrides impliquait que les agriculteurs devaient normalement acheter des semences chaque année pour obtenir un rendement élevé. En outre, le rendement plus bas de la deuxième génération éliminait le commerce de semences que font souvent les producteurs sans l'autorisation du semencier. Ça empêchait la redistribution des semences de cultures commerciales par des intermédiaires. Si les grands semenciers multinationaux étaient capables de contrôler en amont la semence des lignées parentales, aucun concurrent ou agriculteur ne serait en mesure de produire d'hybride. La concentration mondiale des brevets de semences hybrides dans une poignée de gigantesques semenciers, dirigés par Pioneer Hi-Bred de DuPont et Dekalb de Monsanto, préparait le terrain à la révolution des semences OGM ultérieure. (4)

     

    Un aspect crucial de la conduite des intérêts de la Fondation Rockefeller et des sociétés agro-alimentaires étasuniennes, était le fait que la Révolution Verte se basait sur la prolifération de nouvelles semences hybrides pour le développement des marchés. L'aspect essentiel des semences hybrides est leur manque d'aptitude reproductrice. Les hybrides avaient été élaborés par protectionnisme contre la prolifération. Contrairement à la pollinisation libre des espèces naturelles, dont la semence donne un rendement semblable à celui de ses parents, le rendement de la semence portée par une plante hybride est sensiblement inférieur à celui de la première génération.

     

    John H. Davis fut adjoint du ministre de l'Agriculture sous la présidence de Dwight Eisenhower au début des années 1950. Il quitta Washington en 1955 et se rendit à Harvard Graduate School of Business, un lieu inhabituel à cette époque pour un expert en agriculture. Il avait une stratégie claire. En 1956, Davis a écrit un article dans le Harvard Business Review, où il déclarait que « la seule façon de résoudre une fois pour toutes le fameux problème agricole en évitant la lourdeur des programmes gouvernementaux, est de faire progresser l'agriculture pour l'agro-alimentaire. » Il savait précisément ce qu'il avait en tête, même si peu de gens avaient d'indice à l'époque : une véritable révolution dans la production agricole qui concentrerait le contrôle de la chaîne alimentaire entre les mains des multinationales, loin de la traditionnelle famille d'agriculteurs. (3)

     

    L'agro-alimentaire et la Révolution Verte de Rockefeller allaient de pair. Ça faisait partie d'une grande stratégie qui incluait le financement de la recherche par la Fondation Rockefeller pour développer quelques années plus tard le génie génétique des plantes et des animaux.

     

    En réalité, comme il est apparu des années plus tard, la Révolution Verte était une brillante manigance de la famille Rockefeller pour développer un agro-alimentaire mondialisé qu'elle pourrait ensuite monopoliser, tout comme elle l'avait fait dans le monde de l'industrie pétrolière en commençant un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l'avait déclaré dans les années 70 : « Si vous contrôlez le pétrole vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l'alimentation, vous contrôlez la population. »

     

    La Révolution Verte visait à résoudre à grande échelle le problème de la faim dans le monde, au Mexique, en Inde et dans d'autres pays choisis où travaillait Rockefeller. Norman Borlaug, l'agronome de la Fondation Rockefeller, a gagné le Prix Nobel de la Paix pour son travail, un truc à ne sûrement pas se vanter avec des gens comme Henry Kissinger qui se partagent le même.

     

    Cette même Fondation Rockefeller a créé la fameuse Révolution Verte lors d'un voyage au Mexique en 1946 de Nelson Rockefeller et d'Henry Wallace, ancien secrétaire de l'agriculture de New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed.

     

    L'eugénisme d'Hitler a été financé dans une large mesure par cette même Fondation Rockefeller, qui est aujourd'hui en train de construire une arche de Noé végétale pour préserver des échantillons de toutes les graines de notre planète. Maintenant, ça devient vraiment intrigant. Cette même Fondation Rockefeller a créé la discipline pseudo-scientifique de la biologie moléculaire dans sa poursuite acharnée à réduire la vie humaine à une « séquence génique définie » qui, elle l'espérait, pourrait être ensuite modifiée dans le but de changer à volonté les caractéristiques humaines. Les eugénistes d'Hitler, dont beaucoup ont été tranquillement ramenés aux États-Unis après la guerre pour y poursuivre leurs recherches biologiques sur l'eugénisme, qui ont jeté de nombreuses bases du génie génétique des diverses formes de vie, ont été ouvertement soutenus jusque dans le Troisième Reich par les généreuses subventions de la Fondation Rockefeller. (2)

     

    La chambre forte à semences de Svalbard commence à présent à devenir intéressante. Mais ça devient encore mieux. « Le Projet » que j'ai évoqué est, depuis les années 20, le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers d'utiliser l'eugénisme, rebaptisé aujourd'hui génétique, pour justifier la création d'une Race Supérieure génétiquement modifiée. Hitler et les Nazis l'appelaient la Race Supérieure Arienne.

     

    UNE RACE SUPÉRIEURE GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉE ?

     

    Financé par de généreuses bourses d'étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l'agriculture et les agronomes du Tiers Monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l'agro-alimentaire modernes, afin qu'ils les ramènent dans leur patrie. Dans l'opération, ils ont créé un réseau d'influence extrêmement utile à la promotion de l'agro-alimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « Révolution Génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.

     

    Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement et la Banque Mondiale. Ainsi, à travers l'influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, au début des années 70 la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s'en est pas privé.

     

    Le CGIAR a été formé lors d'une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l'organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l'ONU à Stockholm en 1972. Cela faisait partie des longues décennies de mise au point de la fondation pour détourner la science au service de l'eugénisme, une hideuse version de la pureté raciale, qui était appelée Le Projet.

     

    Comme je l'ai exposé en détail dans le livre Seeds of Destruction (1), en 1960 la Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l'Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l'Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l'IRRI de la Fondation Rockefeller, avec leur Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, l'IITA pour l'agriculture tropicale, au Nigeria, et l'IRRI pour le riz, aux Philippines, se sont combinés pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).

     

    LE CGIAR ET « LE PROJET »

     

    Le premier point remarquable est qui parraine l'arche de Noé végétale. Ceux qui s'unissent aux Norvégiens sont, comme noté, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l'agro-alimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l'un des plus grands propriétaires de brevets d'organismes génétiquement modifiés (OGM), de semences de plantes et de produits apparentés de l'agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l'agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par le Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l'agriculture.

     

    Chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, il vaut la peine de creuser un peu plus profondément sous les roches de Spitsbergen. Quand nous le faisons, nous trouvons des choses fascinantes

     

    Avons-nous raté quelque chose ? Leur communiqué de presse déclarait, « de sorte que la diversité des plantes puisse être préservée pour l'avenir. » Quel avenir, prévu par les sponsors de l'arche de Noé végétale, menacerait la disponibilité actuelle des semences, leur quasi totalité étant déjà bien à l'abri dans des chambres fortes aux quatre coins du monde ?

     

    La chambre forte pour semences est en cours de construction à l'intérieur d'une montagne sur l'île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c'est presque prêt pour le « business. » La chambre forte aura des portes doubles à l'épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas, et des murs en béton armé d'un mètre d'épaisseur. Elle contiendra jusqu'à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l'avenir, » selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour empêcher l'humidité. Il n'y aura pas de personnel à temps plein, mais l'inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.

     

    Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, entre autres, dans ce qui est appelé doomsday seed bank [arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse, NDT]. Officiellement, le projet est appelé chambre forte à semences mondiales de Svalbard, sur l'île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l'archipel de Svalbard.

     

     

    Nul projet n'est pour le moment plus intéressant que cette curieuse entreprise dans l'un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard. Bill Gates investit des millions dans une chambre forte pour semences sur la Mer de Barents, près de l'Océan Arctique, à quelque 1.100 kilomètres du Pôle Nord. Le Svalbard est un bout de roche stérile revendiqué par la Norvège et cédé en 1925 par un traité international (voir la carte).

     

    Alors, quand Bill Gates décide d'investir quelques 30 millions de dollars de son argent durement gagné dans un projet par l'intermédiaire de la Fondation Gates, ça vaut la peine de jeter un coup d'œil.

     

    En 2006, alors que la plupart des gens en pareille situation penseraient se retirer sur une île calme du Pacifique, Bill Gates décidait de consacrer son énergie à la Bill et Melinda Gates Fondation, la plus grande fondation privée « transparente, » comme il dit, avec une énorme dotation de 34,6 milliards de dollars et l'obligation légale de dépenser 1,5 milliards de dollars par an pour des projets humanitaires dans le monde afin de maintenir son statut d'organisation caritative exemptée d'impôt. En 2006, le cadeau d'environ 30 milliards de dollars en actions de Berkshire Hathaway d'un ami et associé en affaires, le super-investisseur Warren Buffett, plaçait la fondation de Gates dans une catégorie qui dépense presque la somme totale du budget annuel de l'Organisation Mondiale de la Santé des Nations Unies (OMS).

     

    La paresse est une chose dont ne peut être accusé le fondateur de Microsoft, Bill Gates. Programmant déjà à 14 ans, il fondait Microsoft à 20 ans alors qu'il étudiait encore à Harvard. En 1995, Forbes l'enregistrait comme l'homme le plus riche du monde, le plus gros actionnaire de Microsoft, sa société qui a établi avec acharnement un monopole de fait dans les systèmes informatiques pour ordinateurs personnels.

     

    Global Research, par F. William Engdahl, le 4 décembre 2007

     

    Bill Gates, Rockefeller et les géants des OGM savent quelque chose que nous ignorons


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  • PLANETE X - LA NORVEGE SE PREPARE A L' APOCALYPSE

     

     

    attention nexus n'est pas sûr à 100 pour cent de l'authenticité de l'article

    cette article vient du magazine nexus 55



    Par Bill Ryan et Kerry Cassidy,
    Project Camelot © janvier 2008
    http://album-photo.geo.fr/pict_geofr/thumb/30939/510x510/thumb_4e2fa254f476a4d632b92bd52eeaa99d.jpg

    "Je suis un homme politique norvégien. Je dois vous dire que nous allons connaître de graves difficultés entre 2008 et 2012.
    Le gouvernement norvégien construit de plus en plus de bases et de bunkers souterrains.
    Interrogé à ce sujet, il répond simplement qu'il s'agit de protéger le peuple norvégien. Lorsque j'ai demandé la date d'achèvement des travaux, on m'a répondu: « avant 2011 »; Israël fait de même, ainsi que de nombreux autres pays.
    Pour preuve de ce que j'avance, je vous adresse des photos de moi en compagnie de tous les Premiers ministres et ministres
    que je connais et rencontre régulièrement. Ils sont tous au courant, mais ne veulent pas alarmer la population ou provoquer
    une panique de masse.
    La planète X se rapproche, et la Norvège a commencé à stocker de la nourriture et des graines dans la région de Svalbard
    ainsi que dans la zone arctique avec l'aide des États-Unis, de l'Union européenne et de tout le pays. Le gouvernement ne sauvera que les membres de l'élite du pouvoir et ceux qui peuvent aider à reconstruire: les médecins, les scientifiques, etc.
    Quant à moi, je sais déjà que d'ici 2012, je devrai rejoindre la région de Mosjaen où se trouve une installation militaire souterraine. L'endroit est divisé en secteurs: rouge, bleu et vert. L'armée norvégienne y a déjà établi ses marquages et les camps sont construits depuis longtemps.
    Les gens qui vont être abandonnés à la surface et mourir ne recevront absolument aucune aide. Le plan consiste à mettre à l'abri deux millions de Norvégiens et à laisser périr les autres... "



    De quoi tenir cinq ans


    " Cela m'attriste beaucoup. Il m'arrive souvent de pleurer avec ceux qui savent ce qui attend tous ces gens...
    Tous les hommes politiques influents sont au courant en Norvège, mais peu sont prêts à en parler par peur de ne pas pouvoir embarquer à bord des wagons NOAH 12 qui les conduiront en lieu sûr très loin sous terre.
    Un seul mot et c'est la mort assurée, mais cela m'est égal de mourir à présent. l' humanité doit survivre et les espèces doivent perdurer. Les gens doivent être informés.
    Tous les gouvernements du monde sont au courant et ont opté pour une attitude fataliste. À ceux qui veulent sauver leur
    peau, je ne dirais qu'une chose: trouvez-vous un terrain élevé et cherchez des cavernes où stocker de la nourriture en boîte pour au moins cinq ans et assez d'eau pour survivre les premiers temps. Si votre budget vous le permet, pilules antiradiation et combinaisons de survie sont aussi conseillées...
    J' aurais pu vous écrire sous un pseudonyme, mais je n'ai plus peur de rien à présent. Lorsque vous savez certaines choses, vous devenez invincible, et plus rien ne peut vous atteindre quand vous savez que la fin est proche...
    Souvenez-vous que les premiers touchés en 2012 seront les citadins. Ensuite, l'armée purgera le reste des survivants et sera chargée de tuer quiconque refusera d'être interné dans les camps où chacun se verra attribuer un numéro et une étiquette... Le public ne saura ce qu'il se passe qu'au dernier moment, parce que le gouvernement veut éviter une panique de masse.
    Tout se déroulera dans le plus grand calme et le gouvernement disparaîtra comme par enchantement...
    Cordialement, "
    [le nom et la preuve d'identité ont été fournis]


    Extraits d'autres mails

    " Quand j'étais dans l'armée, je travaillais au [le nom du service est donné]. Un jour, nous avons reçu l'ordre d'aller transférer quelqu'un d'une base à une autre. On nous a dit: « Ne posez pas de questions. Contentez-vous de faire ce qu'on vous demande. » Lorsque nous avons atterri devant la base, des camions nous ont conduit vers un endroit où il y avait de grandes portes gardées par d'autres militaires. Ou du moins cela ressemblait à des militaires, mais ils portaient des tenues différentes : des uniformes orange avec un triangle doré ou des uniformes noirs avec un triangle vert...
    Nous avons franchi ces grandes portes. Je me demandais ce que signifiait tout cela et je n'étais pas très rassuré. On se serait cru dans un film de science-fiction ! C'était la première fois que je me trouvais dans une telle base.
    Nous avons traversé un tunnel long de 500 mètres avec d'autres militaires munis de fusils. On nous a réparti en différents
    groupes. Certains sont partis d'un côté, et mon groupe et moi avons reçu l'ordre de suivre les gardes en noir qui devaient
    nous emmener ailleurs. Arrivés au bout, nous avons dû mettre des masques « pour notre propre protection ». L'expression
    « pour notre propre protection» m'a paru bizarre: n'étions-nous pas déjà protégés par le simple fait de nous trouver dans cet immense complexe souterrain avec des gardes armés?
    On nous a ensuite demandé de monter à bord d'un wagon spécial (c'est de là que je connais leur existence). Ces wagonnets semblaient alimentés par une sorte d'énergie cristalline bleue. Une fois assis à l'intérieur, j'ai demandé à l'un des gardes:
    « C'est quoi ça ? » Il m'a répondu: « Vous n'avez pas besoin de le savoir, monsieur. »...Cela ressemblait à un métro et les autres wagonnets allaient si vite qu'on ne voyait qu'un filet de lumière.
    Je pense qu'il s'agissait d'un système de tube à vide sans résistance à l'avancement. Il semblait y avoir des wagonnets un peu partout, défilant devant nos yeux dans une succession d'éclairs de lumière.
    Par la suite, après m'être lancé dans la politique, j'ai découvert ce qu'il y avait dans l'autre partie de la base et à quoi cela
    servait (je vous l'ai expliqué).
    Lorsque ce wagonnet s'est mis en marche, il s'est déplacé à une vitesse impressionnante. Quand nous sommes arrivés au
    terminus, j'étais un peu nauséeux et mes camarades aussi. L'un des gardes a dit que c'était normal la première fois.
    Une fois descendus, on nous a donné des lunettes et demandé de nous plier à un contrôle de sécurité. Là, c'est devenu vraiment bizarre. Il y avait des gardes armés partout et vous vous souvenez des champs d'énergie qu'il fallait traverser?
    Je me demandais ce que je faisais là et je n'étais pas rassuré.
    Ensuite, nous avons traversé ce champ d'énergie et sommes arrivés dans une autre pièce. Sur un mur, j'ai vu un écran avec ces inscriptions «HUMAIN - NON HUMAIN - PUR - IMPUR ». Je me suis alors demandé: existe-t-il des « non humains» ?
    Les gardes nous ont stoppé et ordonné de nous changer dans une autre pièce, puis de les suivre. Après quoi, ils ont dit qu'il était temps de descendre plus bas. Une fois de plus, je me suis demandé: mais jusqu'où va cet endroit? Nous venons de parcourir des kilomètres à bord d'un train et ils parlent d'aller plus loin !? "


    Dix-huit bases en Norvège

    " On nous a ensuite conduits jusqu'à un ascenseur équipé de sièges qui devait nous faire descendre, ou du moins c'est ce que je croyais. Mais il s'est déplacé latéralement pendant environ trois minutes. Là, j'avais perdu toute notion du temps parce que nous n'avions aucun moyen de savoir l'heure qu'il était. Ils nous avaient tout confisqué lors du contrôle de sécurité ...
    Tout ce que je peux dire, c'est qu'une fois notre mission terminée, j'ai compris que le monde n'était pas ce qu'il semblait être et qu'on cachait beaucoup de choses au public. Cela m'a attristé autant qu'effrayé.
    Par la suite, j'ai découvert que ces bases étaient des bunkers destinés à assurer la survie du gouvernement et de certains membres de la population et de l'armée. Une menace extérieure se profilait à l'horizon 2012 et l'espèce humaine devait y survivre.
    Tout ce que j'ai vu jusqu'à maintenant est lié à la fameuse « Planète X».
    Le gouvernement est parfaitement au courant et le cache au public. Il observe cet objet depuis longtemps et a reçu les
    premières mises en garde de la part des États-Unis.
    Je sais qu'il existe dix-huit bases en Norvège.
    Je ne connais pas la nature exacte du danger car je ne suis pas un scientifique. Mais ce que je sais c'est, qu'avant 2012, les différents gouvernements vont partir se réfugier dans les bases qu'ils construisent depuis quarante ou cinquante ans.
    Si cet objet nous arrive, il y aura de nombreux problèmes à la surface de la Terre; c'est tout ce que je sais. C'est pour cela qu'ils descendent sous terre. Si un tel événement se produit, ils savent qu'il leur faudra passer au moins cinq ans sous terre pour échapper au désastre. Une fois qu'ils sauront qu'ils ne risquent plus rien, ils reconstruiront. On nous a juste dit qu'il nous faudrait partir avant 2012 et que quelque chose, dans l'espace, allait provoquer une immense destruction.
    Je ne sais pas si le Soleil lui-même constitue une menace. Je n'ai pas assez de connaissances scientifiques. Je ne fais que rapporter ce que j'ai vu, rien de plus.
    Je sais que j'en ai déjà trop dit, mais la population est désormais prévenue...
    Cordialement, " [Le nom a été fourni]


    À propos du Proiect Camelot
    Pour la transcription compléte, allez à http://projectcamelot.org/norway. html.
    Bill Ryan et Kerry Cassidy constituent l'équipe qui anime le Project Camelot, dont l'un des objectifs est de trouver des chercheurs, des militants et des tireurs de sonnettes d'alarme - dans les domaines de l'exopolitioue, de l'énergie libre et des conspirations qui menacent les paradigmes actuels - et de leur donner accés à tous les médias. Bill Ryan est licencié en mathématiques, physique et psychologie. Depuis vingt-sept ans, il est conseillé en administration. Kerry Cassidy a travaillé près de vingt ans à Hollywood dans les plus grands studios et compagnies indépendantes de production. Elle a écrit quelques scénarios et travaille actuellement comme auteure indépendante, directrice et productrice.
    Bill Ryan et Kerry Cassidy sont joiqnables à support@projectcamelot.org
    Pour d'autres informations, voir http://projectcamelot.org.
    Les lecteurs qui auraient des informations 'confidentielles' à diffuser peuvent s'adresser au Project Camelot qui leur garantit à la fois une large audience et un parfait anonymat. Email: support@projectcamelot.org.




    souce : NEXUS n° 55


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  • Le mercure dans les plombages

    http://www.bernardmontain.net/fichiers/images/livres/Plombages_dentaires_mercure_dangers.jpg

     

    Amalgames dentaires : du poison dans la bouche ?

    Même en se brossant bien les dents, on n'échappe pas toujours aux caries. Les Suisses comptent en moyenne une douzaine d'amalgames (ou "plombages") dans leur bouche. L’amalgame, cela fait plus de 100 ans qu'on l'utilise pour obturer les dents cariées. Il est solide et bon marché. Le problème, c'est qu'il contient du mercure, un métal lourd classé deuxième poison minéral après le plutonium. Sa dangerosité était d'ailleurs déjà connue des Romains. Notre organisme est incapable de l'éliminer et il va se fixer principalement dans le cerveau, le foie et les reins. A trop fortes doses, il peut provoquer des atteintes irréversibles. L'usage du mercure est interdit en Suisse depuis 1986, sauf exception, quand il n'y a vraiment pas de substitut. Les principaux utilisateurs sont les industries, fabricants de chlore et de piles en tête, ainsi que les dentistes. L'amalgame dentaire contient environ 50% de mercure. Le reste est composé d'argent et d'étain. On y ajoute parfois du cuivre ou du zinc. Le mercure permet de lier ces métaux sans les fondre et d'obtenir cette consistance molle et grise qui fait penser au plomb, bien qu'il n'en contienne pas. C'est donc uniquement à cause de l'aspect que l'on parle parfois de plombage. Pour le faire tenir, il faut creuser la dent avec la fraise, afin d'obtenir une cavité qui retiendra mécaniquement l'amalgame. C'est un des procédés les moins coûteux pour restaurer une dent. Mais le mercure qu'il contient est soupçonné, depuis bientôt 10 ans, d'être responsable de troubles et de problèmes de santé chez certaines personnes. "La situation est toujours la même que dans le milieu des années 90", constate Ivo Krejci, professeur à l'Ecole de médecine dentaire de l'Université de Genève. "On ne peut toujours ni exclure que l'amalgame est dangereux pour la santé, ni le prouver avec certitude. C'est pour cette raison qu'il est très important que les dentistes proposent aux patients des alternatives à l'amalgame".

     

    Une alternative nommee "resine"

     

    C'est d'autant plus important qu'il existe aujourd'hui, presque dans tous les cas, une alternative à l'amalgame, particulièrement pour les caries primaires qui n'ont jamais été obturées: le dentiste peut préserver la dent en ne fraisant que la partie cariée, avant de la remplir avec une résine directe. Appelé aussi technique adhésive, ce procédé n'est pas plus cher que l'amalgame. Mais plus la cavité est grande, plus ça prend du temps et plus c'est cher.

    Ce qui augmente le prix d'une restauration, c'est lorsque l'intervention d'un technicien-dentiste est nécessaire. Ce dernier va fabriquer, en laboratoire et à partir d'un moule, la partie manquante de la dent qui sera ensuite scellée au moyen d'une colle spéciale.

    Pour faire ce travail artisanal et minutieux, le technicien-dentiste a plusieurs matériaux à sa disposition. Les moins coûteux sont les nouveaux matériaux composites: il s'agit de pâtes en résine et céramique qui durcissent à la lumière. On appelle la petite prothèse ainsi fabriquée un inley, onley ou outley, selon sa taille.

    La plus vieille méthode de restauration, l'or, est encore utilisée, mais ce n'est pas très discret. Avec la céramique, le résultat est plus vrai que nature, surtout quand il s'agit de remplacer une dent visible dans un sourire. "Les avantages sont une bio-compatibilité, une certaine forme d'esthétique, surtout pour les dents visibles quand on sourit, un poids léger et l'absence de métal dans la bouche", souligne Dominique Vinci, technicien-dentiste.

    Au départ, la céramique se présente sous forme de poudre. Le technicien doit façonner la dent couche par couche. Il faut plusieurs cuissons successives, dans un four à 900 degrés, pour durcir le matériau, et un sacré métier pour obtenir la teinte voulue. Cette longue et délicate procédure explique qu'une couronne de céramique est souvent plus chère que l'or.

    Resine pour tous?

     

    Dès lors, faut-il s'attendre à ce que ces nouvelles techniques enterrent définitivement l'amalgame? "J'imagine que, peut-être dans certaines régions ou pays, l'amalgame va sérieusement régresser, et particulièrement dans les pays ou l'aspect esthétique joue un rôle important auprès des patients", répond Ivo Krejci. "Par exemple, en Europe de l'ouest ou au Etats-Unis, il sera de moins en moins utilisé. Par contre, il y a des pays où la question du prix reste un élément essentiel et déterminant. Dans ces pays, l'amalgame continuera à être beaucoup utilisé à l'avenir".

    Malgré les doutes et les inquiétudes, les dentistes posent encore, chaque année, plus d'une tonne de mercure dans les dents des Suisses, mercure qui, tôt ou tard, finira dans l'environnement. C'est si grave que, depuis le début de l'année, une loi oblige enfin les dentistes a récupérer les déchets et résidus d'amalgames. Tous les cabinets dentaires de Suisse doivent être équipés de filtres à amalgames. Autant les déchets d'amalgames retirés que le surplus des obturations doivent être récupérés et envoyés dans des usines de retraitement.

    Seulement voilà: à notre connaissance, aucun contrôle n'est effectué dans les cabinets dentaires! Et en matière de protection de l'environnement, quand il n'y a pas de contrôle, on sait bien ce qui se passe. Quant aux problèmes de santé, si votre dentiste ne vous en parle pas spontanément, demandez-lui quelles alternatives à l'amalgame il peut vous proposer. Et pour éviter les mauvaises surprises, exigez un devis. Enfin, sachez que les associations de médecins-dentistes recommandent à leurs membres de ne plus poser d'amalgames chez les enfants de moins de 6 ans et chez les femmes enceintes.

     


    EN NORVEGE LES PLOMBAGES AU MERCURE SONT INTERDITs

     

     

     


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    LA RACE DES PETITS GRIS (EBE)

     

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/32/Alienigena.jpg/180px-Alienigena.jpg

     

    Une peau grise, une tête disproportionnée au front bombé, de grands yeux noirs en amande : l'apparence des petits gris est aujourd'hui entrée dans la culture populaire comme l'archétype même de l'extraterrestre.

    Une fraction importante des témoignages de rencontres du troisième type et d'abduction? décrivent des extraterrestres du type "petit gris". Pour cette raison, il en existe de très nombreuses descriptions différentes.

     

    Apparence

    Tout d'abord, bien qu'ils soient fréquemment décrits comme petits (de l'ordre d'un mètre à un mètre et demi), certains témoignages font état de "gris" dont la taille peut dépasser celle des êtres humains. Tous les témoignages s'accordent cependant sur leur corpulence : les gris sont toujours décrits comme étant maigres et dépourvus de musculature apparente, sans que leurs os ou leurs côtes soient pour autant visibles.

    La couleur exacte de leur peau varie également d'un témoignage à l'autre : généralement gris pâle, elle est parfois décrite comme d'un gris foncé, bleuté, rosé ou brunâtre. Elle est cependant en général parfaitement lisse et unie, dépourvue d'imperfection.

     
    Image de petit gris fréquemment reproduite sur internet
    En réalité une image de synthèse

    Dans la plupart des témoignages, les petits gris n'ont pas le moindre poil. Certaines descriptions mentionnent toutefois la présence d'un léger duvet sur leur tête et l'existence des petits gris recouverts de poils de la tête au pied.

    Noirs et dépourvus de paupières, leurs yeux sont fréquemment présentés comme plus grands que ceux d'un être humain. Ils sont généralement en forme d'amande, légèrement en oblique et dépourvus de pupille, cependant, ils présentent de petites pupilles blanches dans certaines représentations.

    Leur bouche, dépourvue de lèvres, est invisible ou se présente comme une simple fente très discrète. Leur nez est soit de très petite taille soit réduit à deux fentes.

    L'aspect de leurs oreilles est également source de contradictions. La plupart des témoignages n'en font pas mention ou les décrivent comme de simples trous, cependant, certaines descriptions incluent des oreilles atrophiées ou, au contraire, de grandes oreilles pointues.

    Enfin, leurs organes génitaux sont généralement décrits comme non existants ou atrophiés.

     
    Faux cadavre de petit gris, créé pour l'International UFO Museum

    De manière générale, le corps des petits gris présente aussi peu de caractéristiques que possible et leur visage est peu expressif.

    Le premier témoignage impliquant des gris semble être celui de l'abduction de Betty et Barney Hill, dans les années 1960. Ces petits gris présentaient toutefois des caractéristiques différentes de celles des petits gris actuels, comme une peau jaunâtre ou verdâtre, des yeux jaunes dotés de pupilles, des difficultés à s'exprimer en anglais et le port de casquettes similaires à celles de l'U.S. Air Force.

    On attribue parfois aux petits gris des pouvoirs surnaturels, comme la télépathie? ou la télékinésie?.

     

    Spéculations sur leur apparence

    L'absence apparente d'organes génitaux fonctionnels chez les petits gris et de caractéristiques permettant de les distinguer les uns des autres ont mené à des spéculations quant à leur mode de reproduction, qui serait une forme de clonage.

    Il est toutefois possible qu'il existe des différences subtiles entre les petits gris, qui auraient échappé à l'œil non entraîné de la plupart des témoins. Ainsi, quelques témoignages font mention de petits gris plus grands que les autres, qui joueraient le rôle de chefs vis-à-vis de leurs congénères de plus petite taille.

    Pour d'autres, l'apparence des petits gris pourrait se justifie par le port de combinaisons les recouvrant de la tête au pied, ce qui expliquerait plusieurs des particularités des petits gris : l'absence apparente d'oreilles, de pupilles et d'organes génitaux, les différentes variantes de couleur de peau et le fait qu'ils semblent pouvoir respirer naturellement l'atmosphère terrestre.

     
    Vision d'artiste d'un petit gris, devenu l'archétype de l'extraterrestre

    Image par Trotmany

    D'autres encore ont envisagé l'hypothèse que les petits gris sont des sortes de cyborgs ou de robots, ce qui justifierait non seulement les particularités citées précédemment mais aussi d'autres bizarreries relevées par certains témoins, comme leur cou très fin (jugé par certains trop fragile en apparence pour soutenir leur grande tête) ou le fait qu'ils ne montrent aucun signe extérieur indiquant qu'ils respirent.

    Ces hypothèses ne répondent toutefois pas aux objections soulevées par de nombreuses personnes, telles que leur apparence anormalement humaine : pourquoi des extraterrestres venant d'une planète lointaine nous ressembleraient-ils autant ? (Voir à ce sujet l'article généraliste Extraterrestre)

    Pour le neurologiste Steven Novella, les petits gris sont un produit de l'imagination humaine. Il s'appuie notamment sur le constat qu'ils « ne ressemblent pas juste à des êtres humains, ils ont l'apparence d'être humains dont les traits que nous associons psychologiquement avec l'intelligence sont exagérés. Si, par exemple, nous comparons les humains aux singes, nous constatons que les humains ont une boîte crânienne plus grande, un visage plus petit aux traits plus fins et moins de poils. En augmentant la taille de la boîte crânienne d'un être humain, en rendant son visage plus petit et ses traits plus fins et en enlevant tous ses poils, on aboutit à un gris classique. »

    Dans Are UFO Abductions a Universal or a Culturally-dependent Phenomenon?, Richard H. Hall a également mis en évidence d'importantes différences entre les proportions de témoignages d'abduction dans lesquels des petits gris apparaissent selon le pays étudié.

     

     

    Fraction de récits d'abduction dans lesquels apparaissent des gris
    Pays Petits gris Autres ET
    Australie 50% 50%
    Ouest de l'Europe 48% 52%
    Grande Bretagne 12% 88%
    États-Unis d'Amérique 73% 27%
    Brésil 67% 33%
    Données trouvées sur la page de Wikipedia consacrée aux petits gris, citant le livre de Richard H. Hall (publié en 1994)

     

    Activités et origines

    Les petits gris sont fréquemment associés aux mutilations de bétail?, au phénomène d'abduction? et au crash de Roswell? (c'est d'ailleurs une sorte de petit gris qui apparaît dans la fausse vidéo de l'autopsie?).

    Les objectifs qu'on leur prête varient selon la source consultée. Pour certains, ils visiteraient la Terre depuis très longtemps et seraient peut-être même les créateurs de l'être humain. Dans cette vision des choses, les gris sont généralement vus comme une espèce bienveillante, surveillant ou guidant le développement de l'humanité. Pour d'autres, il s'agirait d'envahisseurs ou de manipulateurs cherchant à nous nuire d'une façon ou d'une autre.

     
    Un des extraterrestres apparaissant à la fin de Rencontre du troisième type (1977), film qui aurait contribué à faire entrer les petits gris dans la culture populaire

    Dans un cas comme dans l'autre, il est fréquemment fait mention que le gouvernement américain est au courant de l'existence des petits gris voire collabore avec eux et est à l'origine de campagnes de désinformation à leur sujet. Les abductions et mutilations de bétail sont souvent présentées comme des moyens utilisés par les gris pour en apprendre davantage sur les espèces terrestres. Certains disent également que les petits gris auraient créé des hybrides humain/gris, qui présenteraient des traits physiques des deux espèces.

    Les petits gris sont généralement considérés comme des extraterrestres et seraient, selon une interprétation du récit d'abduction des Hill et Bob Lazar, originaires du système solaire Zeta Reticuli (situé à 39 années-lumières de la Terre). D'autres théories circulent cependant à leur sujet, selon lesquelles les petits gris seraient en fait des intraterrestres ou des êtres surnaturels.

    Il n'existe à l'heure actuelle aucune preuve de l'existence des petits gris, mais le nombre de témoignages dans lesquels ils apparaissent est considérable et grandit d'année en année. Phénomène psychoculturel ou véritables extraterrestres, les petits gris n'ont pas fini de faire parler d'eux.  

    source:http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Petit_gris

     

    Voir aussi:

    L'Autopsie de L'ET de Roswell? 

     

    ROSWELL

     


    3 commentaires
  • les dieux sumériens venus d'une autre planète

     

    ils viendraient selon les tablettes sumériennes de la planète nibiru une planète de notre système solaire

     

    cette planête s'appelle ERIS découverte il y a pas longtemps par la nasa

     

    http://images.astronet.ru/pubd/2007/06/24/0001222539/eris_lombry.jpg

     

    ils auraient fait évoluer la race humaine par la génétique pour nous utiliser comme main d'oeuvre

     

    ils auraient quitté notre planête il y a 13000 ans environ

     

    voir les sumériens Lien permanent

     

    cette race est apparentée a la race des reptiliens

    http://www.nouvelordremondial.cc/wp-content/uploads/2007/10/reptilien.jpg

     

    seulement ils prendraient forme humaine et seraient de très grande taille

     

    http://digitalseance.files.wordpress.com/2007/04/annunaki.jpg

     

     

     


    Civilisation Sumérienne Les Annunakis
    envoyé par Introcrate

     


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