•   LES LIGNES NAZCA

    Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes
    trapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtés de plus de 2.500 pieds de long !

     

    Depuis que les lignes de Nazca ont été découvertes dans les années 1930, plus d'une théorie a été proposée pour expliquer les traces sur la surface du désert. LE mystère des lignes Nazca est une des énigmes les plus embarrassantes de l'archéologie.

    Le problème se situe dans la grande variété des dessins (environ 300), généralement désignées sous le nom des "géoglyphes". On trouve sur le site aussi bien des dessins figuratifs, comme l'araignée, le singe, le héron, le colibri, etc., que des dessins totalement abstraits composés d'une grande diversité de forme dont certains comportent jusqu'à 365 angles tandis que d'autres en spirale n'en contiennent aucun. Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes trapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtés de plus de 2.500 pieds de long! Vues dans leur ensemble, les lignes de Nazca semblent être un fouillis, dispersé apparemment au hasard sur la plaine, se croisant et créant des intersections sans raison apparente.

     

    Dans quelques endroits, des géoglyphes soigneusement dessinés ont été en partie effacés par les énormes trapézoïdes. De plus, il y a un grand contraste entre quelques schémas qui ont été parfaitement exécutés, et d'autres qui ont été dessinés sans soin. Plusieurs dessins sont si grands qu'ils ne peuvent être visualisés que des airs à une hauteur de 1.000 pieds ! Qui était censé voir les figures. En 1969, Erich von Daniken a émis l'idée que des extra-traterrestres aéroportés pourraient avoir conçu ces lignes comme pistes d'atterrissage. Cependant, sa théorie se heurte à de nombreux problèmes. Premièrement, le sol ne serait pas assez dur pour soutenir des atterrissages répétés en raison du poids présumé de ces vaisseaux spatiaux. Deuxièmement, pourquoi ces extraterrestres n'auraient pas conçu quelque chose de beaucoup plus sophistiqué ? Troisièmement, beaucoup de ces lignes sont de seulement 3 pieds de large, ce qui semble être trop étroit pour des vaisseaux. De plus, Von Daniken n'a pas réussi à expliquer le sens et l'utilité des figures animales.

     



    En 1939, le savant américain Paul Kosok émit l’hypothèse que ces lignes constitueraient « le plus grand livre d’astronomie du monde. » Il avait en effet remarqué que lors du solstice d’été, les rayons du soleil couchant étaient parrallèles à un groupe de lignes figurant un oiseau.

    Cependant, pour l'allemande Maria Reiche, grande spécialiste des glyphes et mathématicienne, qui consacra l’essentiel de son existence à l’analyse et la protection des lignes, cet ouvrage a été fait pour que les dieux puissent le voir d’en haut et assister ses auteurs dans leur activité de pêche, d’agriculture et dans leur vie en général. Selon elle, la pampa était également un vrai calendrier astronomique ; le dessin du singe étant ainsi le symbole indien de la Grande Ourse, la constellation qui, pour les populations anciennes, représentait la pluie. Une année où cette dernière se faisait trop attendre, les Nazcas dessinèrent le singe pour rappeler aux dieux que la terre avait terriblement soif. Bien que n'ayant pas tiré une conclusion définitive, Maria Reiche penche fortement vers la théorie d'un calendrier astronomique. Elle pense que les habitants de Nazca employaient les lignes et les figures pour mesurer les points clés de l'année solaire en vue d'une planification agricole.

    Elle a également expliqué comment les indiens de Nazca ont pu faire preuve d’une telle connaissance de la géométrie et de la symétrie. D’après elle, ils utilisaient une unité de mesure de base en l’occurrence la longueur de l’avant-bras (32,5 cm) pour faire leurs calculs. Ils obtenaient la symétrie des tracés en attachant des cordes à des piquets, pour former des cercles et des arcs que traversaient des lignes droites. Maria Reiche, bien que n'ayant pas tiré une conclusion définitive, penche fortement vers la théorie d'un calendrier astronomique. Elle pense que les habitants de Nazca employaient les lignes et les figures pour mesurer les points clés de l'année solaire en vue d'une planification agricole.

    Mais la théorie de Reiche, comme celle de Von Daniken, n'a pas résisté aux arguments élevés contre celle-ci. En 1968, une étude menée par la Société Géographique Nationale a déterminé que certaines lignes de Nazca étaient dirigées vers des positions du soleil, de la lune et d'étoiles dans le ciel il y a deux mille ans, cela ne pouvant être dû à la seule chance. En 1973, Dr Gerald Hawkins a étudié 186 lignes avec un programme informatique et a constaté que seulement 20 pour cent d'entre elles n'ont eu aucune orientation astronomique. En 1982, Anthony Aveni a obtenu des résultats semblables, tandis qu'en 1980, Georg Petersen précisait que la théorie de Reiche n'a pas expliqué les différentes longueurs et largeurs des lignes. Plus récemment, Johan Reinhard a noté que les montagnes environnantes ont fourni un mécanisme prêt à l'emploi et beaucoup plus pertinent pour les Nazcas à utiliser comme calendrier solaire ; les lignes leur auraient ainsi été tout à fait superflues. En plus de cette avalanche d'opinions scientifiques, nous devrions également noter que Reiche, comme Von Daniken, n'a pas expliqué la signification des géoglyphes animaux.

    Il ne s'agit certainement pas de routes incas, pas plus que des canaux d'irrigation, puisque la plupart d'entre elles ne mènent pas à des sources d'eau. Toutes les explications pratiques possibles étant épuisées, beaucoup d'auteurs se sont penchés sur le symbolisme des lignes et des figures. Tous les cultes religieux ont été évoqués, culte ancestral, culte de l'eau, culte de la fertilité et culte de la montagne.

    Johan Reinhard a détaillé diverses traditions antiques, selon lesquelles les dieux de la montagne prennent la forme d'aigles ou de condors. Comme l'explique Reinhard, cette théorie cultuelle explique l'aspect le plus significatif des lignes de Nazca qui est que les figures ne peuvent être vues que par les airs. Les anthropologues attribuent la croyance dans les dieux de la montagne à une base écologique solide, puisque les montagnes sont la source des fleuves et des nuages.

     

    Pour certains, c'est l'identification d'une culture préhistorique et mondiale avancée, désignée par certains en tant que "Atlantes" et par d'autres sous le nom de "Dieux de chair et de sang". Toutes les études scientifiques précédentes de Nazca l'ont traitée comme un phénomène local, mais si nous étudions les lignes en tant qu'élément intégré dans une configuration de préhistoire mondiale, comme nous l'avons fait, une réponse plausible émerge.

    Les divers indices qui jalonnent le monde incitent à penser que la technologie aéronautique existait dans les périodes antiques. Ces indices se composent des enregistrements textuels, des traditions orales et de preuves physiques. Ainsi, à Baalbek au Liban, une plate-forme énorme en pierre corrobore la montée et la descente de fusées, histoire mentionnée dans "l'épopée de Gilgamesh" et dans les légendes du dieu Hélios (Dieu du Soleil) qui aurait garé son chariot ici. En attendant au Pérou, le fait que les lignes de Nazca puissent seulement être correctement appréciées de l'air est également un indice puissant quant à l'existence de l'aéronautique antique. A présent, je voudrais éclaircir deux choses, tout d'abord, je ne dis pas que les lignes de Nazca ont représenté un terrain d'aviation ; ensuite, je dis qu'elles indiquent fortement qu'une technologie aéronautique était nécessaire pour les observer. Ceci pourrait sembler être une idée fantaisiste s'il n'y avait pas d'autres aspects de technologie élevée qui peuvent être vus partout sur les sites pré-incas du Pérou.

     

     



    La plaine de Nazca est pratiquement la seule à posséder une telle capacité de préservation des inscriptions, et ce, en raison de la combinaison du climat (un des plus sec de la terre, avec seulement vingt minutes de précipitations par an) et une terre plate et pierreuse qui réduit au minimum l'effet du vent au niveau du sol. Sans la poussière ou le sable pour couvrir la plaine, et peu de pluie ou de vent pour l'éroder, les lignes tracées ici tendent à se conserver. Ces facteurs, combinés avec l'existence d'un sous-sol de couleur plus claire sous la croûte de désert, fournissent une vaste possibilité d'écriture qui ont idéalement convenu à l'artiste qui a voulu laisser sa marque pour l'éternité.

    Le symbole du trident du dieu Viracocha, seigneur de Tiahuanacu, qui est également connu sous le nom de "Dieu de l'Orage" apparaît à une faible distance au nord de Nazca, chez les Paracas. Ce dieu serait l'artiste initial de Nazca. Il aurait utiliser un appareil dirigeant un faisceau de découpage dans la plaine désertique.

    A Tiahuanacu en Bolivie un mystérieux site qui aurait connu la production du bronze quelques 6.000 ans en arrière, on trouve des pierres pesant une centaine tonne qui ont été découpé et adapté si précisément entre elles que l'on ne peut rien insérer dans les interstices. Lorsque l'ère de Tiahuanacu a décliné vers 2200 av. J.-C., certains esclaves se sont rebellés. Un groupe d'entre eux aurait saisi l'antenne appartenant à Viracocha et servant à exécuter ces dessins et aurait défiguré la plaine de Nazca dans un acte de vandalisme. Par endroits ils ont imprimé de larges bandes qui ont peut-être effacé les dessins que Viracocha lui-même avaient dessiné plus tôt. Dans d'autres endroits, ils ont dessiné des images conçues pour railler et insulter leur maître. Certains des rebelles ont dessiné des images impressionnantes, d'autres auraient pris les commandes et ont pu seulement dessiner des dessins d'amateur. Lorsque Viracocha a vu les ravages faits sur la plaine et la vandalisation de son propre dessin, il a pleuré. Ce qui aurait soutenu la légende de Tiahuanacan comme un "Dieu pleurant".

    Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c'est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l'horizon. Les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins, c'est impossible à réaliser sans avion.

     


    L'énigme des Nascas - docu 1-3
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    L'énigme des Nascas - docu 2-3
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    L'énigme des Nascas - docu 3-3
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    Les lignes de nazca
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  • le peuple inca

     

    histoir inca

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    les mystères de la maconerie inca

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    CUZCO la capital INCA

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    MACHU PICHU La ville cacher

     machu pichu

     


    Incas, bâtisseurs d'empire (1 sur 4)
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    Incas, bâtisseurs d'empire (2 sur 4)
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    Incas, bâtisseurs d'empire (3 sur 4)
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    Incas, bâtisseurs d'empire (4 sur 4)
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  • LES INCAS

     

    Les Incas étaient à l'origine une petite tribu guerrière qui résidait dans une région de plateaux au sud de la Cordillera Central au Pérou.
    Inca (Quechua inka, "Fils du Soleil"), nom des souverains du peuple quechua, au Pérou (vallée de Cuzco), qui établirent un empire sur la cordillère des Andes (Amérique du Sud) du milieu du XVe siècle à la conquête espagnole en 1532. Le terme désigne également la population de ce royaume, ainsi que celles qui lui furent soumises.

    Au XIIe siècle, ils commencèrent à se déplacer dans la vallée de Cuzco, où ils soumirent les peuples voisins et leur imposèrent un tribut durant trois siècles. Il fallut attendre le milieu du XVe siècle pour que les Incas entreprennent de consolider et d'étendre leur domination sur la région. Avant cette date, leur plus grande avancée les avaient amenés à environ 30 km au sud de la capitale Cuzco, sous le règne du sixième empereur Inca Roca, qui vécut au XIVe siècle. L'expansion commença véritablement sous le règne du huitième empereur, Viracocha, qui vécut au début du XVe siècle. Cependant, l'empire atteignit son étendue maximale sous le règne du fils de Túpac, Huayna Cápac (v. 1493-1525). En 1525, le territoire contrôlé par les Incas comprenait la partie la plus méridionale de la Colombie, l'Equateur et le Pérou, jusqu'à la Bolivie en incluant une partie de l'Argentine et du Chili du Nord. L'empire s'étendait sur près de 3 500 km du nord au sud et sur 800 km d'est en ouest. On estime que le nombre d'habitants de cette immense région, issus de peuplements très divers, était de l'ordre de 2,5 à 16 millions.

    Huayna Cápac mourut en 1525 sans avoir désigné son successeur, ce qui entraîna la division de l'empire. C'est à ce moment critique que le conquistador espagnol Francisco Pizzaro débarqua sur la côte accompagné d'une troupe d'environ 180 hommes pourvus d'armes à feu.

    A l'apogée de leur puissance, les Incas avaient développé un système administratif et politique sans équivalent parmi les sociétés amérindiennes. L'État inca était une théocratie fondée sur l'agriculture, organisée selon un système rigide de castes et dominée par le tout-puissant Inca qui était vénéré à l'égal d'un dieu vivant. Au-dessous de l'Inca, dans l'ordre décroissant de rang et de pouvoir, se trouvaient la famille royale et l'aristocratie, les administrateurs impériaux et la petite noblesse, puis la grande masse des artisans et des fermiers.

    Du point de vue administratif, l'empire était divisé en quatre grandes régions. Ces régions étaient subdivisées en provinces et en diverses autres unités socio-économiques de moindre importance, dont la plus petite était la propriété familiale étendue, connue sous le nom de ayllu. La mise en culture des "ayllus" - pratiquement autosuffisantes - était strictement contrôlée par l'État.

    Le contrôle rapproché qu'exerçaient les administrateurs impériaux sur l'empire, qui allait jusqu'à déplacer des populations entières pour les implanter dans une nouvelle région pour des raisons économiques ou politiques, fut en grande partie rendu possible par ce système de communications d'une efficacité remarquable.

    L'empire inca, l'une des civilisations les plus bureaucratisées ne possédait cependant pas d'écriture. Ses fonctionnaires utilisaient à la place un système basé sur les noeuds de différentes sortes de laines en des en plusieurs couleurs. Les messages qui en résultaient ou " quipus " servaient à enregistrer toutes les marchandises qui entraient ou sortaient des entrepôts de l'états. Ils ne pouvaient être établis ou décodés que par des administrateurs formés. La plupart des quipus étaient de simples rapports comptables, utilisant le système décimal. D'autres servaient apparemment d'aides pour se souvenir ou raconter des histoires et des formules religieuses, et sont de nos jours indéchiffrables.

    Le gouvernement de Cuzco parvint néanmoins à garder un contact étroit avec la marche des affaires de l'empire grâce à une organisation très élaborée. Un réseau complexe de routes pavées qui reliaient toutes les régions de l'empire accéléraient les communications; des coureurs entraînés qui se relayaient pouvaient parcourir jusqu'à 400 km par jour en suivant ces routes.

    Les routes incas reliaient les terres de leur vaste royaume, les incas s'appuyaient sur un réseau routier exceptionnel. Plus de 25 000 kilomètres de voies royales, empruntées uniquement par les voyageurs officiels, permettaient une communication rapide et sûr avec le centre de Cuzco. Sans cette infrastructure, l'état inca, immense et complexe, se serait effondré. Les routes étaient conçues pour être utilisés par les piétons et des caravanes de lamas. Des auberges d'état de trouvaient tous les 20 kilomètres environ. Cette infrastructure est étonnante car les incas ne connaissaient pas la roue.

    Les réalisations les plus impressionnantes de la civilisation inca furent les temples, les palais et les forteresses placées aux endroits stratégiques, comme Machu pichu ; d'immenses édifices à la maçonnerie précisément ajustée, notamment le grand temple du Soleil à Cuzco, furent édifiés avec des techniques et des outils limités.

    Les édifices sont construits selon la technique " pirca " ; cela consiste à enchâssées des pierres dans un mortier de boue. Les incas battirent plusieurs résidences somptueuses non loin de Cuzco selon par un plan grandiose réalisé par le roi Pachacuctec.

    Cuzco l'ancienne capitale de l'empire inca est en forme de puma symbolisant la force et la puissance. La cité de Machu Picchu qui fut découverte en 1911. Elle est située à 2000 m d'altitude, elle est environnée de terrasses agricoles ; les Andennes, patiemment édifiées par les paysans incas. Ils cultivaient la pomme de terre et le maïs.

    Parmi les autres réalisations d'exception, on peut citer la construction de ponts de corde suspendus (certains dépassant 100 m de long), des canaux d'irrigation et des aqueducs. Le bronze (un alliage de cuivre et d'étain) était très souvent utilisé pour les outils et les ornements.

    Ces travaux étaient réalisés par la main d'œuvre illimitée de l'empire au titre de la " mita " ; travail obligatoire dû à l'état. Ce monarque ambitieux : le roi Pachacutec fait aménagé la campagne environnante de terrasses, avec des kilomètres de canaux d'irrigations pour la culture ce qui accroissait les richesses du roi.

    Grâce aux énormes effectifs qu'ils pouvaient mobiliser, souvent plusieurs centaines milliers d'hommes, et à la qualité de leurs armes courte et longue portée ; les incas disposaient, avant l'arrivée des espagnoles, de la plus formidable armée de l'Amérique précolombienne.

    Elle est constituée uniquement d'appelés entre 20 à 25 ans. Cette force si bien organisée bénéficiait d'une infrastructure efficace de communication et de ravitaillement. Les déplacements s'effectuaient sur un réseau de routes de plusieurs milliers de kilomètres jalonnées de magasins remplis de vêtements, de vivres et d'armes de toutes sortes.

     


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  • CUZCO CAPITALE DE L'EMPIRE
    La capitale Incas Ccoscco (Cuzco), signifie en quechua le "nombril de la terre".

    Le nom de la capitale inca, Ccoscco, hispanisé plus tard sous la forme de Cuzco , signifie en quechua le " nombril de la terre ". Située à 3400 m d'altitude dans une haute vallée très fertile, la ville jouit, grâce à la proximité du tropique, d'un climat salubre et favorable à l'agriculture. Aujourd'hui classée "patrimoine culturel de l'humanité" pour la richesse de ses monuments incas et coloniaux, elle figure parmi les cités les mieux conservées de l'Amérique précolombienne.

     

    Au début du 15e siècle, une intrusion sur le territoire de Cuzco de la redoutable tribu des Chancas (qui occupaient le site de l'actuelle région d'Ayacucho) fut repoussée par l'Inca Viracocha. Les Chancas répétèrent leur attaque et parvinrent aux portes de la ville où ils furent finalement battus par Inca Yupanqui, fils de Viracocha, aux alentours de 1438. Ce dernier devint souverain sous le nom de Pachacutec.

    C'est à Pachacutec que l'on doit en grande partie la physionomie actuelle de la ville de Cuzco, puisqu'il la fit reconstruire presque entièrement en vingt ans selon un plan en damier dont le périmètre aurait eu la forme d'un puma, avec des rues pavées et étroites et des édifices en pierre.

    http://www.bourse-des-voyages.com/com/images/cartes/carte-perou.gif

    A cette époque (fin du 15e siècle) la ville comptait environ 200 000 habitants et était protégée par la forteresse de Sacsayhuaman qui pouvait abriter une garnison de 5000 soldats. L'édifice principal de la ville est le Korikancha, le temple du soleil, entièrement construit en pierres parfaitement ajustées. L'or (qui n'a aucune valeur pour les Incas) s'y trouve à profusion; il recouvre certains murs et est utilisé pour les statues du jardin. La représentation de l'astre divin est faite avec ce métal entouré de pierres précieuses. La place principale de la ville est entourée des principaux palais. La plupart des édifices sont en pierres très bien travaillées.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il s'agit du fameux Coricancha de Cuzco, littéralement, en quechua : "Enceinte (cercle) de l'or". Dressé au centre de la capitale de l'empire Inca, cet édifice, dont subsistent d'importants vestiges qui ont récemment été remis en valeur, représentait le lieu le plus sacré de l'empire des Incas. Le temple du Soleil était le théâtre des cérémonies importantes des souverains Incas : mariages, sacres, funérailles. C'est là que leurs momies étaient conservées, assises sur des trônes en or.

     

    Il fut le plus vaste et le plus richement orné de son époque : ses grands murs de pierre, en appareillage inca, mesuraient 140 m de long sur 135 de large. Les chroniqueurs espagnols ont abondamment décrit ses richesses fabuleuses, avant qu'elles ne soient fondues ou éparpillées : le pourtour du temple, aux murs peints en bleu, était orné d'une énorme corniche en or de "deux paumes et quatre doigts de large", les autels, les portes, les statues, étaient décorées de planches d'or et d'argent, parfois incrustées de pierres précieuses qui, de jour comme de nuit, reflétaient la lumière du jour ou bien celle des torches.

    La porte principale, ornée de motifs d'or et d'argent, s'ouvrait sur un grand sanctuaire qui aurait été reconstruit sous le règne de Pachacutec au 15e siècle, dont un mur arrondi en pierres taillées et jointes avec soin formait l'abside. Au-dessus de l'autel, étincelait un grand disque d'or, censé représenter le Soleil. Il était "rond et grand comme la roue d'un char", rapporte le chroniqueur Gutierrez de Santa Clara. Il était placé de telle manière que les rayons du soleil levant le frappaient et le faisaient resplendir.

    http://secretebase.free.fr/civilisations/ruines/incas/cuzco/coricancha.jpg

     

    Du temple partaient des terrasses qui descendaient vers la rivière Huatanay. C'est là que se trouvait le jardin en or qui a provoqué l'admiration des conquistadors et qui est devenu pour tous les écrivains une source inépuisable de poésie. Tout y était en or : l'herbe, les fleurs, les arbres, les reptiles, les oiseaux et le berger lui-même, hommage rendu au Soleil dont l'or était l'émanation terrestre, concentration des offrandes des peuples vassaux, suprême témoignage de la puissance du dieu de lumière.

    A l'arrivée des Espagnols, il fut rasé et pillé de fond en comble. Les plaques d'or couvrant les murs furent arrachées et les momies des anciens Incas profanées. Il ne resta debout que les fondations qui, peu après, servirent d'assise à la construction de l'église et du couvent de Santo Domingo.

     

    http://static.flickr.com/19/115500623_7612f46468_o.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA FORTERESSE DE SACSAYHUAMAN  DE CUZCO

     

    http://www.e-voyageur.com/carnet-voyage/perou/images/sacsayhuaman1.jpg

     

    Cette forteresse cyclopéenne qui se dresse sur une colline dominant la ville de Cuzco, fut érigée au temps des Incas, sans doute à l'initiative de l'inca Pachacutec et sur les plans de son architecte Huallpa Rimachi.

    L'oeuvre fut poursuivie sous le règne de Tupac Inca Yupanqui, et peut-être achevée sous celui de Huayna Capac. 20 à 30 000 hommes travaillèrent pendant 60 ans à sa construction.

    Elle est composée de trois remparts parallèles longs de 600 m, disposés en zig-zag, lesquels sont constitués de blocs monolithiques, (le plus grand mesure 9 m de haut,5 m de large et 4 m d'épaisseur, pour un poids d'environ 350 tonnes) parfaitement assemblés et encastrés les uns dans les autres.
    Les enceintes, qui mesurent à peu près 360 m de long, sont reliées par des escaliers et des portes trapézoïdales. La technique utilisée pour transporter et assembler de telles masses reste un mystère.

    En 1533, le chroniqueur espagnol Sancho Pedro de la Hoz écrivait à son sujet : "Dans tout le pays, vous ne trouverez pas de murailles aussi magnifiques. Elles sont composées de pierres si grandes, que personne ne peut croire qu'elles y aient été amenées par des êtres humains... Ni l'aqueduc de Ségovie, ni aucune autre construction réalisée par Hercule ou par les Romains ne peut être comparée à celle-ci...".

    Devant la forteresse s'étend une vaste esplanade où a lieu tous les ans, le 24 Juin, une illustration de l'Inti Raymi, ou Fête du Soleil, dans un but uniquement touristiques, un spectacle haut en couleurs et tout à fait grandiose.

     

    La forteresse était garnie de trois tours dont il reste les substuctions : la tour ronde de Muyomarca abritait l'Inca et sa cour pendant les périodes de méditation et de jeûne.

    Celle de Paucamarca avait une fonction religieuse et était vouée au culte du Soleil. Sa base au sol est constituée d'un cercle de pierres d'une douzaine de mètres de diamètre et d'une structure en étoile dont la signification n'est pas éclaircie.

    D'après la légende, elle était reliée au Coricancha (temple du Soleil) par un réseau de galeries souterraines. Celle de Sullamarca était réservée à la garnison et abritait des dépôts de nourriture, d'armes et de vêtements.

    Sous les murs de Sacsayhuaman se joua l'un des derniers épisodes de la conquête du Pérou. En 1536, lors du soulèvement de Manco Inca, les Espagnols qui tenaient le centre de Cuzco furent assaillis de toutes parts par des milliers de soldats incas. Ils réussirent de justesse à conserver leurs positions et tentèrent de desserrer l'étau par une contre-attaque sur Sacsayhuaman qui se solda par un échec : Juan Pizarro (le plus jeune des quatre frères) y fut mortellement blessé.

     

    La bataille donna lieu à l'héroique épisode du capitaine inca Cahuide, passé à la postérité : alors que les Espagnols assaillaient la tour où il s'était retranché avec plusieurs guerriers, il préféra sauter dans le vide et alla s'écraser au pied de celle-ci plutôt que de se rendre. Le siège de Sacsayhuaman a été relaté par un témoin oculaire de la bataille, Pedro Pizarro (le cousin des quatre frères), dans sa chronique Relacion del descubrimiento y conquista del Peru , rédigée en 1571.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans une autre rue de Cuzco, se dressent les murailles en pan incliné de ce qui fut la résidence de l' Inca Roca, nommé empereur vers 1350. L'appareillage mégalithique de ces murailles est formé de blocs polygonaux.

     

     

    L'assemblage de ces blocs polygonaux est tellement parfait que l'on ne pourait y glisser la pointe d'un couteau. De cet ensemble se dégage une formidable impression de solidité et de puissance. Bien visible parmi ces blocs et presque au centre de la rue, se trouve la fameuse Pierre aux douze angles, appelée en quechua Hatun Rumiyoc ("la grande pierre") qui a donné son nom à l'édifice.

    Elle ne représente pas dans l'architecture inca un cas isolé : il existe ailleurs des pierres multiangulaires remarquables, mais celle-ci est la plus célèbre pour avoir été maintes fois évoquée par les chroniqueurs.

    Ces douze angles ont fait l'objet de nombreuses spéculations; l'on prétend par exemple qu'il représenteraient les douze mois de l'année.

    HATUN RUMIYOC : LA PIERRE AUX DOUZE ANGLES
    LE TEMPLE DU SOLEIL

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  • Machu Picchu : la cité perdue des Incas

    Machu Picchu n’a jamais été découvert par les conquistadors et les missionnaires espagnols. Elle a ainsi pu échapper aux pillages et aux déprédations.

    Vue d'ensemble de Machu Picchu. By Soylentgreen 23 Licence

    Ce n’est qu’en 1911 que Hiram Bingham, jeune explorateur américain, découvrit cette cité.

    De tous les grands sites archéologiques qui témoignent de la puissance de l’empire Inca, le plus surprenant est Machu Picchu.
    Cette cité se dresse à un endroit presque inaccessible. Elle demeure une énigme et on ne sait toujours pas à quand remonte sa construction.

    http://www.fst.uha.fr/~mage/riviere/carnets/perou98/perou22.jpg

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    Murs et maisons qui relient les différents niveaux des terrasses

    Les ruines se situent à 2 800 m d’altitude, entre deux pics andins appelés Huayna Picchu (jeune pic) et Machu Picchu (vieux pic).

    C’est un lieu d’une beauté inouïe et unique dans le monde.

     

    http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/01/02/ff/13/winay-wayna-the-ruins.jpg

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    "secteur agricole" situé en dehors de la cité

    Quand a été bâti Machu Picchu ?

    Les archéologues traditionalistes s’accordent à dire que la construction ne peut remonter avant le début du 15è siècle.
    Mais d’autres archéologues ont contesté cette hypothèse. Rolf Müller, professeur d’astronomie, qui a étudié le site a affirmé dans les années trente que les vestiges comportaient des alignements astronomiques significatifs.
    En appliquant des calculs complexes, il en arriva à la conclusion que la cité avait été construite entre 4 000 et 2 000 avant notre ère.

     

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    le temple du soleil

     le mystère de la construction de la ville

     

     

    archeologie mysterieuse: Machu Picchu
     
    Les indices qui permettraient de dater Machu Picchu avec certitude sont minces. Le style architectural qui pourrait, par recoupements, donner une idée de la date à laquelle fut construite la cité, est si unique qu'on n'en trouve nulle part ailleurs un modèle ou une imitation, si imparfaite soit-elle. « Ce qui nous frappe le plus ici, poursuit Watanabe, c'est la façon dont les murs ont été bâtis. On ne sait même pas d'où viennent les pierres ! Quant à la façon dont elles ont été “soudées” les unes aux autres, je ne connais aucun maçon qui, aujourd'hui, serait capable d'accomplir le même travail.. »
    On reste stupéfait par la perfection du travail des bâtisseurs de Machu Picchu : les pierres s'ajustent si bien qu'on a l'impression qu'elles ont été « fondues », puis « moulées » avant d'être emboîtées les unes dans les autres...
    Fondues ? Et moulées ? « Il existe une légende, dans cette région, me racontait Watanabe, qui dit que l'oiseau « pilco » était capable, par le suc qu'il sécrétait, de dissoudre la pierre. J'ai retrouvé moi-même ce qui pourrait bien avoir été un “moule” destiné à la fabrication de briques, mais de briques en pierre, en granit même... » Pilco, jaccachu, akakllos, llak'heto... le nom de cet oiseau extraordinaire change selon les régions. Mais partout on lui prête l'étonnant pouvoir de dissoudre la pierre, d'en faire une pâte propre à être moulée. Mais à quelle espèce appartient le « pilco » ? Et vole-t-il encore d'arbre en arbre de la pampa de Nazca aux jungles de l'Amazonie ? Nul ne le sait...A moins que ce ne soit qu’un symbole qui pourrait désigner le suc d’une plante ? ce pourrait-il que ce soit une technique similaire à la théorie des pierres reconstituées pour Kheops ?

     

    archeologie mysterieuse: Machu Picchu

    Aux côtés des murs dont la perfection ferait envie à plus d'un bâtisseur de palais, aux côtés des mystérieuses fenêtres trapézoïdales surmontées de lourds linteaux, un monolithe aux formes bizarres intrigue depuis 1911 tous ceux qui ont été amenés à travailler dans la cité. Cet ensemble, énorme, devant peser plusieurs dizaines de tonnes, se dresse au cœur d'une courette sur le rebord « amazonien » du Machu Picchu. Trois marches usées par les pas y conduisent. « Deux hypothèses s'affrontent depuis soixante ans au sujet de ce monolithe, explique Watanabe. Les uns veulent y voir un “Intihuatami”, sorte de môle d'ancrage symbolique du dieu Soleil, d'autres, plus prosaïquement, y voient une pierre sacrificielle qui aurait servi d'ultime piédestal aux vierges immolées au dieu Soleil. »

     

    Par ses formes, rigoureuses de perfection et d'équilibre, l'Intihuatami ne déparerait pas dans un musée consacré à la sculpture contemporaine. Quelque chose d'envoûtant habite cette masse de pierre, comme si le granit avait gardé le souvenir de l'âme des innocentes jeunes filles qui y furent sacrifiées. « Je penche personnellement pour l'hypothèse de la pierre sacrificielle, confie Watanabe. Il serait bien étonnant qu'un temple solaire de l'importance du Machu Picchu n'ait pas disposé d'un lieu « magique » pour accomplir ce genre de rite... » Un autre monolithe, faisant face au célèbre « mur des trois fenêtres » ouvertes sur le vide, remplissait sans doute les mêmes fonctions.

     

    Mille hypothèses ont été émises sur la fonction de Machu Picchu au temps de sa splendeur, preuve de l'incertitude qui habite la communauté des historiens des civilisations antiques : Carlos Troll se demande si la cité perdue « ne fut pas une colonie pénitentiaire où l'on envoyait les planteurs de coca » ; Edgar Diaz y voit « le centre d'éducation des princes incas où les prêtres et les astronomes initiaient les membres de la famille royale à l'art du gouvernement » ; d'autres, cités par Simone Waisbard dans son Machu Picchu (éditions Laffont), imaginent que la cité fut, pour l'Inca et ses proches, une « immense maison de plaisir où se pratiquaient les rites de l'érotisme sacré »... On le voit, l'imagination ne fait défaut à personne. Mais, comme le précise Watanabe, « en l'état actuel des travaux, toutes les hypothèses sont acceptables, faute d'information suffisante... »


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